Lorsque vous découvrez que quelqu’un va tenter de faire un câlin à un lion sauvage, vous vous dites probablement que vous savez déjà comment cela va tourner. Mais croyez-moi, cette fois-ci, vous ne verrez rien venir.
Kevin Richardson, un zoologiste sud-africain, a passé de très longues années à étudier les animaux originaires des plaines africaines. Et si Kevin n’était pas celui qui faisait un câlin à un lion, cette histoire aurait été probablement très prévisible. Mais grâce à des décennies d’étude et de recherche, Kevin a développé un lien admirable et stupéfiant avec les féroces félins de la savane sud-africaine.
Armé d’une jeep bardée de caméras GoPro, Kevin a amené son équipe au plus près de ces créatures sauvages, en restant toutefois le seul à sortir du véhicule. Forcément.
Et en le voyant appeler ces animaux, qui le chargent aussitôt avec énergie, vous vous direz certainement : « Mouais… Il va se faire dévorer ! » Mais à notre grande surprise, ces lions gigantesques se contentent de le prendre dans leurs pattes, pour lui faire l’un des câlins les plus adorables au monde. C’est ahurissant de voir ces animaux de plus de 200 kilos se comporter comme de gros chats avec Kevin, et se blottir contre lui, entre les buissons. C’est presque trop beau pour être vrai.
Mais Kevin est capable d’utiliser cette relation unique avec ces animaux pour attirer l’attention d’autrui, et montrer au monde les problèmes rencontrés par la vie sauvage en Afrique. Car bien que, pour de nombreuses personnes, l’Afrique soit toujours une réserve de chasse débordant d’animaux sauvages à abattre, la population de ces animaux diminue à vue d’œil, et place de nombreuses bêtes, dont ces lions majestueux, sur la liste des espèces en voie de disparition. À un point tel que Kevin fait une prédiction sinistre : si nous continuons à ce train, nous ne verrons plus de lions dans moins de vingt ans.
Car Richardson a découvert un point commun à toutes ces espèces qui disparaissent petit à petit. Ces créatures merveilleuses sont rapidement privées de leur habitat naturel par la chasse et par le « développement » humain.
Kevin a l’espoir que sa relation avec ces bêtes, qui va au-delà d’un rapport de forces, de peur et de soumission, parviendra à changer l’opinion qu’a le public de ces créatures superbes. Car loin d’une mentalité prédatrice « tuer ou être tué », ces gros matous sont plus joueurs que sauvages.
Et vous, si vous pouviez faire un un câlin à un animal sauvage, lequel choisiriez-vous? Répondez-nous dans les commentaires dessous.