Un mari voit sa femme epuisée à force d’essayer de tomber enceinte, il fait alors une ÉTONNANTE confession sur Facebook.

« Avez-vous une minute ? J’ai une histoire un peu longue à vous raconter.

Leah et moi essayons d’avoir un enfant depuis plus de 3 ans. Je ne suis pas exactement sûr du moment où nous avons arrêté la contraception. Comme pour chacun de nos plans, nous n’avons pas commencé par faire un plan, mais nous avons plutôt décidé que si nous devions avoir un enfant ce serait une très bonne chose.

Et puis nous n’avons pas eu d’enfant.

Ce que je veux dire c’est que lorsque vous avez la vingtaine on dirait que simplement en regardant quelqu’un vous vous retrouvez à attendre un enfant. Nous avons tous entendu l’histoire de quelqu’un qui est tombée enceinte malgré deux préservatifs, du lubrifiant spermicide et un stérilet. N’est-ce pas ? Mais nous n’attendions pas d’enfant. Rien de grave.

Nous avons la trentaine. Nous sommes sans doute un peu rouillés. Donc il y a trois ans, nous avons commencé à utiliser des applications et des calendriers pour surveiller ceci et cela. Des tests d’ovulation. Les remèdes de grand-mère à propos de la position et du timing. Nous avons connu quelques retards de règles. Et des règles qui n’arrivaient jamais !

,Mais nous n’attendions pas d’enfant. »

« Nous avons donc consulté des médecins. Des rendez-vous pour des prélèvements sanguins et de semence, et des mesures de c et de ça. La science médicale étant ce qu’elle est, nous avons eu la réponse à tous nos problèmes : « Vous allez bien, et il ne devrait pas y avoir de problèmes. »

Les médecins disent-ils à quelqu’un « Voici ce qui ne va pas, et voici comment le régler », avant de lui donner des comprimés qui lui permettent d’aller mieux d’un coup ? Ce n’est pas ce que j’ai vécu. Mon expérience est ¯_(ツ)_/¯

Nous n’attendions pas d’enfant. »

Donc sont arrivées les hormones pour Leah. Avec ces hormones nous nous sommes rendu compte que rien ou presque de tout ceci ne serait couvert par la couverture médicale, et que plus nous avancerions dans le processus, plus le taux de couverture allait diminuer. Vous voyez, les compagnies d’assurance considèrent que tomber enceinte est semblable au fait de tomber malade. Pourquoi essayerez-vous de tomber malade ? Et bien, allez vous faire f***** les compagnies d’assurance. Voici pourquoi.

,Mais nous n’attendions pas d’enfant.

Donc peut-être à cause d’un mauvais timing, ou d’autre chose, ou de Dieu sait quoi. Habituellement, ça se passe bien, mais nous étions à la fin de notre trentaine et le temps passait. Le médecin nous a dit que les niveaux d’hormones étaient bas, plus bas qu’ils ne le devraient, et que cela signifiait que le stock d’ovules s’amenuisait. »

« Nous avons donc consulté des médecins. Des rendez-vous pour des prélèvements sanguins et de semence, et des mesures de c et de ça. La science médicale étant ce qu’elle est, nous avons eu la réponse à tous nos problèmes : « Vous allez bien, et il ne devrait pas y avoir de problèmes. »

Les médecins disent-ils à quelqu’un « Voici ce qui ne va pas, et voici comment le régler », avant de lui donner des comprimés qui lui permettent d’aller mieux d’un coup ? Ce n’est pas ce que j’ai vécu. Mon expérience est ¯_(ツ)_/¯

Nous n’attendions pas d’enfant. »

Donc sont arrivées les hormones pour Leah. Avec ces hormones nous nous sommes rendu compte que rien ou presque de tout ceci ne serait couvert par la couverture médicale, et que plus nous avancerions dans le processus, plus le taux de couverture allait diminuer. Vous voyez, les compagnies d’assurance considèrent que tomber enceinte est semblable au fait de tomber malade. Pourquoi essayerez-vous de tomber malade ? Et bien, allez vous faire f***** les compagnies d’assurance. Voici pourquoi.

,Mais nous n’attendions pas d’enfant.

Donc peut-être à cause d’un mauvais timing, ou d’autre chose, ou de Dieu sait quoi. Habituellement, ça se passe bien, mais nous étions à la fin de notre trentaine et le temps passait. Le médecin nous a dit que les niveaux d’hormones étaient bas, plus bas qu’ils ne le devraient, et que cela signifiait que le stock d’ovules s’amenuisait. »

« Le summum était atteint lorsque quelqu’un lui demandait quand nous comptions avoir des enfants. C’était juste le summum.

Puis, après une ou deux échographies pour s’assurer que des ovules étaient bien présents, et à la bonne place dans leurs petits follicules, je devais faire à ma femme qui a peur des aiguilles une piqure dans la cuisse afin de lancer le processus d’ovulation. D’après elle, elle n’est pas autant effrayer par les aiguilles que par le fait que ce soit moi qui la pique avec une aiguille, mais c’est du pareil au même, n’est-ce pas ?

Au fil du temps, j’ai développé une méthode : elle regardait au loin, fermait les yeux et criait, tout en me broyant tous les os de la main gauche, et je comptais jusqu’à trois et procédais à l’injection avec ma main droite. Je n’injectais pas à trois. J’essayais de choisir un moment au hasard. En général elle ne sentait même rien.

Après tout ce romantisme, vous imagineriez que vous abstenir de sexe pour quelques jours serait difficile, mais vous auriez tort. Vous pourriez aussi penser que nous devrions avoir un grand nombre de relations sexuelles, mais il s’avère que vous devez laisser votre stock de semence se reconstituer pendant quelques jours avant le prélèvement. »

« Durant les dernières années, je suis presque devenu un pro en ce qui concerne mes dépôts de sperme. Mon premier a eu lieu quelques paragraphes plus tôt, pour tester. Mais c’est toujours étrange. Vous pouvez le faire chez vous, mais vous avez alors un temps limité pour emmener votre échantillon au laboratoire. Je n’ai pas besoin de ce type de stress.

Je n’en parle pas beaucoup, mais j’aime à penser que je suis plutôt doué dans l’art de la production de sperme, mais je n’étais encore jamais entré dans une pièce spécialement dédiée à la masturbation, où des gens attendent à l’extérieur espérant que ma masturbation se déroule bien. Peut-être était-ce ça la vie d’Eddie Murphy dans Un Prince à New York, mais cela m’était moins familier.

La pièce était un mélange entre une chambre d’hôtel et un bureau. Il y avait une grande photographie du stade de football de l’Université d’État de l’Ohio, rempli de spectateurs, sur le mur au-dessus d’un petit canapé de vinyle. Un drap propre et frais, soigneusement plié, était posé sur l’accoudoir. Un radio-réveil posé sur la petite table, réglé sur la radio politique locale, crépitant sous une lampe à faible éclairage, était assorti à un petit cube de bois disposant d’un petit tiroir, spécialement fait pour stocker vos échantillons.

Sous la table se trouvaient quatre ou cinq magazines que je n’avais pas vraiment envie de toucher. En général, deux Playboys, un Penthouse et un numéro de Swimsuit Issue. En face du canapé, il y avait un combo Télé/Lecteur DVD, ce dernier contenant déjà un DVD. Je ne souhaitais pas toucher la télécommande non plus. Je me suis assis dans un fauteuil en rotin.

Le rotin m’a semblé être le pire matériau possible pour une pièce dédiée à la masturbation masculine. Tout le monde vise le petit pot, je sais, mais je sais aussi qu’il y a eu assez d’accidents dans ce bureau pour nécessiter une affiche plastifiée présentant la marche à suivre en cas d’accident. »

« La première étape, en cas d’accident, est de ne pas essayer de le cacher en raclant votre désordre afin de le mettre dans le pot. Non avec un grand N. Cela ne fera que corrompre votre échantillon, ce qui signifie que votre partenaire pourrait finir par être inséminée avec des fibres de moquette, si j’ai bien saisi, mais c’est aussi non hygiénique.

La seconde étape est de dire au personnel de la réception que vous avez eu un accident, ce qui semble terrible. Le personnel du laboratoire, selon mes calculs, traite avec environ 80 hommes par jour, qui vont ou qui viennent de se masturber, et leur sperme. C’est sûr. Ils sont professionnels.

,Mais, malgré tout, tout le monde est un petit peu tendu, un petit peu anxieux. Nous savons tous que tout cela est vraiment très bête, que j’ai juste touché mon pénis, et que vous êtes grand-mère, et, bien que vous ayez une broche en forme de spermatozoïde pour aider à briser la tension, nous tous, si nous avions vraiment le choix, préférerions sans doute nous enflammer plutôt que de discuter de cela, sans même évoquer le fait que quelqu’un manque. Ooouups !

Le DVD change au fil du temps, mais il reste toujours du même type. Généralement des scènes issues de l’Eurotrash du début des années 90 se déroulant sur des bateaux, ou présentant de fausses lesbiennes huilées aux ongles impressionnants, tellement impressionnants qu’ils me rendaient nerveux. Je vérifiais à chaque fois que je rentrais dans la pièce, et c’était toujours horrible. Chacun son truc, j’imagine. Moi personnellement je remercie Internet.

Ah. Et vous êtes supposé le faire à sec si possible. Il s’avère que la lubrification peut altérer la qualité de la semence, ce qui est somme toute un peu dommage de la part du lubrifiant.

,Mais, ouais, j’avais ma petite routine.

Lorsque votre échantillon a été lavé et essoré, ou toute autre chose qu’ils lui font, ils le mettent dans un sac en papier que vous pouvez apporter au cabinet médical pour la suite de la procédure. Nous, les habitués, arrivons toujours à discerner les nouveaux couples. Leur inconfort et leur optimisme sont mignons. Ils sourient et regardent autour pendant qu’ils marchent, espérant que personne ne remarque le sac qu’ils serrent entre leurs doigts.

Moi, je porte mon sac comme un sac de nourriture. Le même sandwich à la dinde tous les jours pendant des années. Avec de l’espoir, oui, mais le scepticisme de la routine. L’insémination intra-utérine en elle-même est plutôt rapide et, de ce que j’en ai compris, indolore, à part la quantité d’humiliation normale d’aller voir un gynécologue-obstétricien. Vous passez une échographie supplémentaire pour vérifier que tout est en place, puis ils versent la sauce sur les abats.