18 clichés rares de la Seconde Guerre mondiale ne figurant pas dans les manuels d’histoire.

La Seconde Guerre mondiale fut l’un des conflits les plus dévastateurs dans l’histoire de l’humanité. Elle a coûté la vie de millions de personnes et a touché plusieurs continents. Les forces armées de l’Axe et des Alliés comptaient 70 millions de personnes qui se sont affrontées pendant le conflit. Des artistes et des photographes ont pris des millions de photographies de la Seconde Guerre mondiale. Celle-ci a duré entre 1939 et 1945 et voici quelques clichés qui racontent l’histoire de ce conflit.

1. La nécessité favorise l’ingéniosité.

18 cliches rares de la 01

Toutes sortes d’armes à feu ont été créées par nécessité pendant cette guerre. Dans le cas présent, une unité russe s’entraînant sur le front de Crimée en 1942 a été photographiée manipulant ce qui semble être une mitrailleuse mobile. Il s’agit d’une mise en scène utilisée à des fins de propagande, en réalité, ils devaient probablement porter ce monstre pour se déplacer plus rapidement. Les roues n’étaient pas très utiles dans les débris.

2. Perdu pour toujours.

18 cliches rares de la 02

Dans de nombreux cas, les photos de guerre nettes de militaires allemands étaient probablement le dernier souvenir connu d’un individu donné, et dans ce cas ce soldat sur le front soviétique lisant une lettre de ses proches. Si les soldats allemands ne mouraient pas sur le front russe, ils étaient capturés et envoyés en Sibérie pour, la plupart du temps, mourir dans un camp de travail. Les Russes n’étaient pas très indulgents vis-à-vis de leurs ennemis, contrairement aux Occidentaux.

3. Rester calme et continuer.

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L’état d’esprit londonien pendant cette période était de résister à tous les niveaux, même si cela signifiait continuer à s’adonner aux activités les plus terre-à-terre. Dans ce cas, une bibliothèque de Londres a été bombardée, mais certaines allées sont encore intactes. Donc, ignorant le désastre, les habitués cherchent quelque chose à lire comme s’il s’agissait d’une journée ordinaire.

4. Un stand de tir.

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Beaucoup des péniches de débarquement tentant d’atteindre les plages de Normandie ont été détruites avec les hommes qu’elles transportaient à leur bord, sans qu’ils aient même l’occasion de tirer un coup de feu. Celle-ci est manifestement arrivée en un seul morceau, car le photographe était visiblement à son bord et a vécu suffisamment longtemps pour faire développer la pellicule. Dans certains cas, ces embarcations restaient coincées et les soldats devaient sauter et nager avec tout leur équipement. Ils furent nombreux à se noyer du fait du poids de ce dernier.

5. Une exécution discutable.

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Combien de fusils allemands faut-il pour exécuter un chef de la résistance ? Dans ce cas, une escouade entière ! Elle a été photographiée avant d’ouvrir le feu sur Georges Blind, qui était un responsable de la résistance avant d’être capturé et exécuté. La résistance française était particulièrement efficace et détestée par les forces occupantes.

6. L’horreur absolue du génocide de l’Holocauste.

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Si on imagine que chacune de ces bagues représentait une femme mariée envoyée vers un camp de concentration, l’étendue du massacre dont témoigne cette boîte est horrifiante. Les juifs étaient systématiquement dépouillés de tous les bijoux, richesses, et vêtements qu’ils portaient avant d’entrer dans un camp. Le personnel des camps allemands avait l’intention de monétiser ces biens collectés, l’or étant même extrait des dents en or des juifs.

7. La mort est un sort plus doux.

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Vers la fin de la guerre, il était clairement établi que toute personne coincée sur la partie du territoire allemand occupée par la Russie allait être malmenée. Dans de nombreux cas, les femmes plutôt que d’être capturées par l’Armée rouge en approche ont préféré se suicider. Sur cette photo, des femmes autrichiennes ont pris du poison ensemble pour éviter d’être violées ou pire.

8. Les collaboratrices.

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Les Français étaient particulièrement durs avec les femmes ayant collaboré avec les Allemands durant la guerre. La France ayant été occupée pendant de nombreuses années, de nombreuses personnes ayant soutenu le gouvernement de Vichy ont été identifiées plus tard et punies. Dans ce cas, une collaboratrice est punie par la classique tête rasée et elle porte dans ses bras l’enfant d’un soldat allemand. La plupart de ces femmes étaient adolescentes durant l’occupation et fréquentaient des soldats allemands pour bénéficier de meilleures conditions de vie et de nourriture. Mais le fait qu’elles aient tourné le dos à la résistance les ont rendues « sales » aux yeux de leurs compatriotes après la Libération.

10. Le char désavantagé.

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Alors que l’industrie américaine était prompte à produire des centaines de chars Sherman pour le front européen, il s’agissait de boîtes de conserve pour l’artillerie, les chars et les forces antichars allemands. Sur cette photo, un Sherman M4 a pris un obus sur l’avant, celui-ci est passé à travers le blindage jusqu’au siège du conducteur et a explosé à l’intérieur, tuant l’équipage et détruisant le véhicule.

11. Le Tigre

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Il en faut beaucoup pour éliminer un char Tigre allemand. Remarquez que sur ce cliché d’un combat dans la campagne italienne, le Tigre utilisait un char Sherman endommagé pour rester à couvert, avant de lui aussi être détruit. De nombreux chars allemands ont été touchés sur l’arrière par l’artillerie ou des armes antichars, car leur blindage avant était simplement trop épais pour les obus tirés par les canons du modeste Sherman. Une tactique typique consistait a attiré le char allemand, de le prendre par le flanc et de lui tirer dans le dos. Cela signifiait tout de même qu’au moins une cible devait attirer les tirs du char allemand.

12. Ouvert comme une boîte de conserve.

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Les dégâts subis par un char Sherman suite à un tir direct étaient tels que la plupart des équipages se lançaient dans missions suicide dans des cibles très visibles sur le champ de bataille. Cette photo d’un Sherman M4 détruit montre à quel point le blindage était expulsé vers l’arrière après avoir reçu un tir, entraînant la mort instantanée de l’équipage. Aujourd’hui, le char est exposé au musée de la guerre de Bastogne, et nous rappelle les sacrifices des équipages de chars américains durant la guerre.

13. Protégez vos pieds.

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Mycoses, ampoules et abcès étaient de vrais problèmes pour les soldats. S’ils ne pouvaient pas marcher, ils ne pouvaient être efficaces sur le terrain. Cette photo, prise à des fins publicitaires, nous montre un officier britannique inspectant les pieds des soldats. À la fin de la guerre, de nombreux soldats allemands survivants marchaient soient avec des bottes volées sur des corps sans vie, soient avec tout ce qu’ils avaient pu enrouler autour de leurs pieds pour les protéger du froid.

14. Les mitrailleurs.

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Les équipes de mitrailleurs allemands pouvaient être absolument dévastatrices sur le champ de bataille. Ils maitrisaient une méthode leur permettant de transporter de nombreux chargeurs. Lorsqu’un chargeur était vide, il le retirait, le remplacer et reprenait les tirs. Tant qu’ils étaient approvisionnés en munitions, les mitrailleurs pouvaient décimer tous les soldats ennemis cherchant à approcher.

15. Les horreurs des camps en personne.

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Les gardiens de camp et le personnel allemand étaient punis autant que possible à l’arrivée et à la libération des camps de concentration par les Alliés. L’une des premières punitions était d’enterrer chacune des victimes des meurtres massifs sous la menace des fusils alliés, comme le montre cette photo prise au camp de Bergen-Belsen. Un bon nombre de gardiens de camps nazis étaient en fait des femmes. Dans certains cas, les gardes capturés étaient jugés et pendus aux potences qu’ils utilisaient sur les juifs et les autres victimes des camps.

16. Des enfants endoctrinés.

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Que faire d’un enfant qui vous tirait dessus ? À la capitulation de l’Allemagne, les derniers soldats combattant les Américains étaient littéralement des enfants endoctrinés au sein des jeunesses hitlériennes. Ces deux garçons ont été capturés à Aix-la-Chapelle alors qu’ils tiraient sur les troupes américaines.

17. Le Panzerfaust.

18 cliches rares de la 17

L’un des plus gros ennuis des chars alliés sur la fin du front européen était le Panzerfaus ou arme antichar. Souvent portée par un adolescent qui courrait sur le flanc d’un Sherman et tirait à seulement 3 mètres de la cible, cette arme mortelle brûlait un trou dans le flanc du char et transformait instantanément l’intérieur en four. Il était extrêmement efficace et une seule attaque pouvait stopper une colonne en mouvement. Il était également léger et facile à transporter et à manier, comme le montre ce soldat allemand adolescent.

18. Le chaos et la dévastation du Jour J.

18 cliches rares de la 18

Cette photo ne rend pas justice à l’expérience à vous retourner les tripes que constitue le fait de descendre d’une péniche de débarquement et de se lancer sur une plage du Jour J. Des milliers de balles et d’obus volaient, de nombreux hommes ont été touchés dans l’eau et n’ont jamais atteint la plage. D’autres ont passé leurs dernières heures sur la plage avant de mourir, alors que des escouades avançaient pour prendre les bunkers. Et même celles qui ont eu la chance de passer après les premières vagues ont perdu un grand nombre de soldats seulement quelques jours ou semaines après leur arrivée en Europe.