source: elitedaily
Si vous êtes une femme et que vous fumez de la marijuana, alors lisez attentivement ce qui va suivre.
Selon certaines études, votre bouche n’est pas la seule chose qui se dessèche après que vous ayez allumé un pétard : fumer de la marijuana pourrait bien assécher votre vagin par la même occasion.
Autant oublier le sexe sous influence psychotrope !
C’est en 2009 que les chercheurs ont remarqué pour la première fois le lien entre la consommation de marijuana et une lubrification insuffisante du vagin, au terme d’une étude portant sur 8650 Australiens.
Bien que l’on en discute ouvertement sur le web, la science ne s’est pas vraiment penchée sur le sujet, probablement parce que la marijuana est toujours considérée comme une drogue illégale.
Mais le Dr Julie Holland (auteur de ‘Salopes caractérielles : la vérité au sujet des drogues que vous prenez, du sommeil qui vous manque, du sexe que vous ratez, et de ce qui vous met vraiment dans cet état. » est l’une des rares scientifiques à avoir passé un temps certain à étudier les effets de la drogue sur la vie sexuelle de ses utilisateurs.
Elle a récemment donné une interview au magazine VICE, pour explique ce qui provoque le « vagin cotonneux », et surtout, comment l’éviter.
Holland explique que l’assèchement vaginal est un effet secondaire « exactement comme la bouche sèche : c’est dû à l’assèchement des membranes muqueuses. »
Elle continue :
« Si vous fumez une variété qui vous dessèche la bouche, alors elle vous dessèchera aussi l’entrejambe. »
Son hypothèse est que les variétés au contenu en THC élevé dessèchent plus que celles au contenu en CBD élevé. Mais elle ajoute que des facteurs extérieurs (comme la contraception, qui est réputée pour dessécher le vagin) peuvent amplifier ce problème.
Néanmoins, elle remarque que :
« C’est très variable d’une personne à l’autre. Chaque individu réagit de manière différente à la marijuana, et chaque variété a des effets différents. »
Les femmes qui fument peuvent utiliser de l’huile de noix de coco en guise de lubrifiant : selon Holland, c’est « excellent », mais elle suggère avant tout d’« expérimenter, afin de trouver ce qui fonctionne pour vous ».
Ce qui peut vouloir dire ne fumer qu’un type précis de marijuana avant de faire l’amour, ou ne pas fumer du tout, c’est extrêmement variable en fonction des individus.