La lutte contre le braconnage en Afrique est une activité extrèmement frustrante, à la fois parce que les braconniers font des dégats irréversibles, mais aussi parce que nous sommes peu nombreux à pouvoir y changer quoi que ce soit. On ne peut cependant pas en dire autant de Kinessa Johnson. Cette militaire, vétérane de l’Armée américaine, tatouée et armée jusqu’aux dents, travaille avec VETPAW, une organisation qui met en contact des vétérans de l’armée avec les rangers des réserves animales d’Afrique de l’est, qui ont besoin d’assistance et de formation.
En compagnie d’autres vétérans américains, elle assiste ainsi les rangers, leur apprend à tirer, à se dissimuler, à patrouiller et à faire de la reconnaissance.
(plus d’info: vetpaw.org)
Voici Kinessa Johnson.
Elle aide les rangers des parcs africains à traquer et à arrêter les braconniers.
Après quatre années passées dans l’Armée américaine en tant que mécanicienne et spécialiste en armement, elle possède les compétences nécessaires pour les former.
« Je patrouille régulièrement en leur compagnie, et je les aide à réunir des informations et des tuyaux utiles. »
« Nous ne voulons jamais blesser quiconque ; nous sommes là pour former les rangers, afin qu’ils puissent traquer et arrêter les braconniers, afin de mettre un terme à leurs activités. »
Tout comme les autres vétérans, sa présence est le fait du VETPAW (« Veterans Empowered To Protect African Wildlife » = « vétérans autorisés à protéger la vie sauvage africaine ».)
« La plupart du temps, les gens qui pénètrent dans une réserve naturelle avec une arme sont considérés comme une menace, et peuvent être abattus si les rangers se sentent en danger. »
« Notre objectif, c’est d’empêcher les coups de feu, en enseignant des mouvements stratégiques, et des méthodes préventives. » Elle explique enfin qu’elle n’est pas une « chasseuse de braconniers », mais une « enseignante. »
Le VETPAW concentre principalement son activité en Afrique de l’est.