Ne pas fermer les yeux
Un garçon de 4 ans a révélé quelque chose à sa professeure. Il ne se sentait manifestement pas bien et son professeur voulait savoir ce qui se passait. Nancy s’est assise à côté de Camden, 4 ans, pour discuter avec lui.
Cette enseignante ne pouvait fermer les yeux quand Camden lui a dit qu’il était terrifié à l’idée de voir son père.
Bienveillance
Quand quelqu’un se lance dans la profession d’enseignant, il le fait parce que c’est quelque chose qu’il aime. Il aime le fait d’avoir la chance d’aider à façonner l’esprit d’enfants ou d’être quelqu’un en qui les enfants peuvent avoir confiance et sur qui ils peuvent compter.
Nancy Bleur, enseignante de maternelle, est une dame de 54 ans aimante et bienveillante qui adore ses élèves et fait le maximum pour s’assurer qu’ils sont heureux et bien soignés.
Jusqu’où Nancy irait-elle pour aider Camden ?
Comportement étrange
Camden était devenu très antisocial ces dernières semaines, ce qui ne correspondait pas au comportement habituel du petit garçon. Nancy sentait que quelque chose n’allait pas.
Camden avait cessé de jouer avec les autres enfants et semblait extrêmement distrait en classe. Plus inquiétant encore, il passait maintenant la majeure partie de son temps seul. Nancy savait qu’il se passait quelque chose, mais quoi ?
Se rapprocher
Comme Nancy sentait que quelque chose n’allait pas, elle savait déjà qu’elle devait l’aider, quel que soit le problème.
Nancy s’est rapprochée de Camden pour entendre ce qu’il avait à dire. Après lui avoir parlé, elle s’est rendu compte qu’il y avait des problèmes à la maison. Elle savait qu’elle devait aller au fond des choses.
Enquêter
Lorsque Nancy, l’enseignante, entendit ce que le petit Camden avait à dire, elle s’empressa d’entrer en contact avec son père afin d’en savoir davantage sur les problèmes responsables du malheur du garçon. Ce n’était pas le coup de téléphone le plus facile à passer, mais Nancy est allée au fond des choses.
Après avoir récupéré le numéro de téléphone du père de Camden dans les dossiers scolaires, elle lui a posé une question tellement inattendue qu’il lui a demandé de la répéter.
Pris de court
Darreld, le père de Camden, a immédiatement pensé au pire lorsqu’il a répondu à l’appel de l’enseignante de son fils. Avait-il eu des ennuis à l’école ? S’était-il passé quelque chose ? Mais quand Nancy lui a révélé la vraie raison de son appel, il a été complètement pris de court.
Il ne s’attendait pas à ce que Camden partage son secret. Elle était au courant. Puis, elle lui a posé une question.
Une question importante
Nancy avait longuement réfléchi avant d’appeler le père de Camden. Dépassait-elle les bornes ? Mais quand elle a vu le visage de Camden dans son esprit, elle savait qu’elle devait le faire.
Elle avait bien réfléchi à la formulation de la question afin de ne pas offenser Darreld. Elle espérait seulement faire ce qu’il fallait. Quand elle a entendu sa réponse, elle a su qu’elle devait agir immédiatement.
D’étranges visiteurs
Nancy n’avait jamais imaginé que les problèmes de Camden à la maison étaient aussi importants. Le petit garçon lui avait confié que des inconnus vêtus d’uniformes étaient venus plusieurs fois à son domicile au cours des dernières semaines.
Il craignait que son père ne soit à nouveau emmené. Mais que pouvait faire son professeur ?
La confession de Camden
Nancy craignait outrepasser son rôle en s’immisçant ainsi dans la vie de son élève, mais elle avait eu des interactions avec tant d’enfants au cours de ses années d’enseignement qu’elle savait qu’elle devait faire quelque chose. Elle avait déjà vu des situations identiques s’aggraver.
Le jour où Camden est passé aux aveux, il a eu du mal à ne pas éclater en sanglots. Il ne comprenait pas ce qui arrivait à sa famille.
Une promesse
Nancy était une personne très importante pour son jeune élève. Camden savait que si elle ne pouvait pas l’aider, personne n’en serait capable. Elle lui a promis qu’elle ferait tout ce qui était en son pouvoir pour faire les choses bien, même si cela signifiait faire le sacrifice ultime.
Mais d’abord, elle devait prendre une décision.
Était-elle sûre ?
Nancy avait une intuition, mais elle devait être absolument sûre avant d’aller plus loin. Ce fut l’une des décisions les plus difficiles qu’elle ait jamais eu à prendre. Elle était déterminée à donner à Camden la vie qu’il méritait.
Mais personne n’aurait pu imaginer qu’elle irait aussi loin, surtout pas le père de Camden.
Passer à l’action
Une fois la journée d’école terminée, Nancy s’est précipitée à l’hôpital le plus proche afin de remplir les documents requis.
Elle a ensuite pris rendez-vous pour une consultation psychologique. Il fallait qu’elle soit certaine de son état mental pour la suite. Elle savait que ce qu’elle allait entreprendre ne serait pas facile.
Prête
Après une série de tests, Nancy a finalement obtenu les résultats. Son évaluation psychologique était bonne. Elle était assez saine d’esprit pour faire ce qu’elle devait faire, et son corps était assez fort pour affronter ce qui l’attendait.
Les tests ont prouvé que Nancy était non seulement prête à aider Camden, mais qu’elle était la seule à pouvoir le faire.
Problèmes
Il s’est avéré que le père de Camden, Darreld Petersen, ne se portait pas aussi bien sur le plan de la santé. En fait, l’avenir de Darreld semblait plutôt sombre. Il avait de sérieux problèmes rénaux, ses reins ne fonctionnant qu’à 20 % de leur capacité.
Pendant la dialyse qu’il recevait, il avait l’air si malade que Camden était désemparé face à cette réalité. C’est alors que Nancy a décidé de faire quelque chose d’incroyable.
Outrepasser ses prérogatives
C’est là que l’histoire commence à devenir intéressante. On pourrait penser que l’enseignante offrirait de s’occuper de Camden quand Darreld ne le pourrait plus. Elle se sentait mal pour Darreld, mais s’inquiétait aussi de la façon dont Camden serait affecté.
Mais elle est allée au-delà de ce genre de soutien. Nancy voulait résoudre les problèmes de la famille.
Extraordinaire
Quand Nancy a posé une question très importante à Darreld, elle a décidé qu’elle aiderait la famille par tous les moyens possible et lui a fait une offre extraordinaire. Elle a passé tous les tests requis et a rempli tous les formulaires.
Heureusement pour Darreld, il s’avère que Nancy correspondait parfaitement. Mais quelle correspondance ?
Terminé
La famille de Camden était évidemment émerveillée, peu de gens auraient été prêts faire don d’un de leurs propres reins !
Quelques jours avant l’intervention, la famille de Camden a rendu visite à Nancy à l’école avec des fleurs et de nombreux remerciements. « Des amis et de la famille voulaient faire un don, mais cela n’a pas marché, pour des raisons médicales ou autres », a confié Darreld plus tard, « puis Nancy m’a contacté ».
Adieux
Après de nombreux entretiens accordés à des stations d’informations locales qui ont toutes salué l’altruisme de Nancy, le grand moment était enfin arrivé. Elle a fait ses adieux et s’est rendue en voiture à l’hôpital pour subir l’intervention.
Darreld a dit plus tard qu’il avait des doutes, qu’il était préoccupé par la santé de Nancy. Mais elle était déterminée et prête à tout risquer.
Entre de bonnes mains
Les meilleurs chirurgiens transplantologues de l’Iowa, Alan Reed, Zoe Stewart Lewis et Daniel Katz, ont assuré aux fans de Nancy qu’elle était entre les meilleures mains.
Les chirurgiens et les infirmières présents sont restés aux côtés de Darreld et de Nancy pendant toute l’opération, s’assurant que le duo restait calme pendant celle-ci. « On voyait bien que tout le monde était présent pour nous », a expliqué Darreld. Mais l’opération a-t-elle été un succès ?
Un succès
La procédure de transplantation a été un succès !
La famille, bouleversée par la générosité de Nancy, l’attendait à son réveil. Ils se sont précipités pour la serrer dans leurs bras et l’embrasser et lui ont promis qu’ils seraient toujours une seconde famille pour elle et qu’ils la soutiendraient comme ils le pourraient ; ce qu’elle leur avait donné était inestimable. Et personne n’était plus reconnaissant que Camden.
La gratitude de Camden
Bien sûr, Camden était ravi. Voir son père à nouveau en bonne santé et énergique après une si longue maladie le remplissait de joie.
Incapable de cacher son bonheur, il a remercié sa professeure Nancy et lui a fait une promesse : il serait le meilleur élève qu’elle aura jamais eu. Mais la famille avait encore des choses à faire…
Sensibilisation
Après le succès de l’opération, Darreld et Nancy ont décidé d’agir. Ils voulaient sensibiliser les gens à l’importance du don d’organes et tenter d’attirer l’attention sur l’équipe du centre de transplantation de l’Université de l’Iowa.
Les médias ont rapidement eu vent de l’acte de générosité de Nancy et ont été heureux de l’aider dans sa nouvelle cause.
Humble
Mais Nancy reste humble : « il y a plusieurs années, une collègue avait fait don d’un rein à quelqu’un de son église », a déclaré Nancy dans un entretien.
« C’était une partie importante de sa vie, et une source d’inspiration pour moi. Quand j’ai entendu parler de la situation de Darreld et Camden, j’ai pensé que c’était la bonne chose à faire. »
Chanceux
Quand Nancy a appris qu’elle était compatible avec Darreld, elle n’aurait pas pu être plus heureuse. « J’étais vraiment enthousiaste à propos de ça. J’étais extatique. Je ne sais pas ce que j’aurais fait pour tourner la page si je n’avais pas été compatible », a-t-elle déclaré plus tard.
Mais qu’est-ce que Darreld a à dire sur la femme qui lui a sauvé la vie ?
Membre de la famille
« Elle fait partie de ma famille pour le reste de sa vie, qu’elle le veuille ou non », a-t-il déclaré. « L’équipe de Iowa City fait partie de ma famille. Toute cette histoire a été incroyable, et j’espère que tout le monde aura la même chance que moi. »
« Comment remercier quelqu’un de vous avoir sauvé la vie ? », a ajouté Darreld. « C’est vraiment une femme incroyable. »
Nancy s’est surpassée en tant qu’enseignante et en tant qu’être humain quand elle a décidé d’aider le père de Camden, les enseignants sont toujours prêts à affronter des situations inhabituelles. La prochaine ne fait pas exception.
Lorsqu’un matin, Mme Nabors a vérifié le contenu du sac à dos de son élève, rien ne la préparait à ce qu’elle a trouvé à l’intérieur ni à la réaction de ses élèves.
Se souvenir
Ce n’est qu’après les exercices du matin que Mme Nabors s’est finalement souvenue de son devoir et s’est mise en tête de fouiller les sacs à dos de ses élèves.
Elle a trouvé les choses habituelles : des livres, des crayons, un goûter. Tout était normal jusqu’à ce qu’une élève se montre… nerveuse.
Les écoles d’aujourd’hui
Le contrôle des sacs devient de plus en plus nécessaire à mesure que nous avançons dans l’année.
Qu’il s’agisse de distractions bénignes comme les téléphones portables et les jouets (avec des exceptions évidentes) ou de produits nuisibles, les enseignants et la sécurité doivent être en alerte maximale, mais les enfants les plus jeunes ne sont-ils pas protégés ?
Jamais trop jeune
Malheureusement, les élèves du primaire sont maintenant soumis aux mêmes règles que les élèves plus âgés. Ils ne sont pas trop jeunes pour être considérés comme des criminels potentiels.
Cette attitude a suscité l’indignation de nombreux enseignants/parents, et ils se demandent : « cette suspicion permanente va-t-elle faire perdre leur innocence à nos enfants ? »
Accusations non fondées
Si la question de l’innocence n’est peut-être pas une question à laquelle le législateur et les agents de sécurité peuvent répondre, une chose est certaine : elle est parfois nécessaire.
Bien que la plupart des enfants qui apportent des objets interdits ne le font pas pour faire du mal à leurs camarades de classe, c’est une éventualité à prendre en compte, à cause d’allergies, d’objets pointus ou de simples gestes maladroits.
Comme tout le monde
Comme toutes les autres écoles, la sécurité des élèves est une priorité absolue pour l’école du comté de Jefferson, en Géorgie. Par conséquent, les élèves de tous les niveaux font vérifier leurs sacs par leurs professeurs après les annonces du matin.
La plupart des enseignants ne s’attendent pas à trouver davantage qu’une console de jeu, mais ce jour était différent pour Mme Nabors.
Bienvenue en CE1
Mme Bobbie Nabors enseigne en CE1 à l’école primaire Jefferson.
Bien qu’encore jeune, elle pense que les enfants savent ce qu’ils doivent apporter à l’école et ce qu’ils doivent laisser à la maison, et elle ne se donne généralement pas la peine de vérifier leurs sacs. En général, les enfants ne se précipitent pas pour lui rappeler non plus, jusqu’au jour où elle a remarqué quelque chose d’inhabituel.
Un évènement à venir
Ce matin-là, les enfants étaient excités. Les annonces du matin avaient mentionné une foire du livre, et, peu importe l’âge d’un enfant, les foires du livre font partie des évènements les plus excitants de l’année (demandez à n’importe quel élève d’une école publique, il vous le dira).
Cette annonce, à son grand regret, l’a distraite et elle a oublié de vérifier les sacs.
Exercices du matin
Il avait fallu un peu de temps pour que les élèves de CE1 se concentrent sur leurs exercices du matin, de sorte que la routine a pris encore plus de temps que d’habitude. En fait, Mme Nabors avait presque oublié de procéder à l’inspection des sacs. Quel objet interdit pouvait-il avoir amené à l’école, une Nintendo ?
Elle a toutefois commencé la vérification.
Un sac qui bouge
D’après le comportement d’une élève, c’était beaucoup plus qu’un jeu. Alors que Mme Nabors se penchait pour vérifier son sac, elle s’est aperçue que le sac bougeait.
Pour ceux qui n’ont pas l’habitude des sacs à dos, ils ne bougent pas tout seuls. Elle a tendu la main pour l’ouvrir, inquiète de ce qu’elle trouverait à l’intérieur.
Une paire d’yeux
Une paire d’yeux la fixait, le petit visage d’un chiot brun. Mme Nabors a sorti le chien du sac à dos de la petite fille et s’est tournée vers cette dernière. Elle pouvait la punir pour avoir amené un chien à l’école, la petite fille pouvait mettre en danger les enfants allergiques aux animaux.
Mais Mme Nabors avait une autre solution…
Le chiot
Mme Nabors a doucement fait circuler le petit chien dans la classe, pour le plus grand plaisir de ses élèves. Chacun a eu la chance de le tenir et de le caresser, et il est rapidement devenu le chouchou de la classe.
Après tout, la jeune fille était trop jeune pour être punie sévèrement et elle ne pouvait visiblement pas se séparer de son animal. Une question restait cependant en suspens.
La réponse
D’où venait le chien ? Mme Nabors a demandé à la fille, qui reste anonyme. Elle avait la réponse la plus classique et la plus honnête qui pouvait venir d’un enfant : « ma mère a dû le mettre là-dedans ». Parce que bien sûr, c’était le cas.
L’enfant n’avait rien à voir avec ça. Mais le plaisir ne pouvait pas durer éternellement.
Fin de la classe
Bien qu’il ait eu beaucoup de succès et qu’il ait été très calme pour un chiot, il ne pouvait pas rester éternellement en classe. Le chiot, nommé Jake, devait rentrer chez lui.
Mme Nabors a appelé la mère de la fillette pour qu’elle vienne le chercher à l’école, le ramener à son eau et à sa gamelle. Mais avant son départ, elle a pris une décision.
Une mascotte
Elle savait que la foire du livre avait encore besoin d’une mascotte pour être véritablement officielle, et le chiot semblait déjà populaire auprès de son petit groupe. Jake est devenu la mascotte et son slogan « Paws for a Good Book » a permis à l’évènement d’avoir sa propre personnalité.
Mais quels autres effets Jake a-t-il eus sur l’école ?
Concurrence
Jake n’est pas le seul chien a avoir visité l’école maintenant. Une chienne guide locale baptisée Dottie appartenant à un des élèves la fréquente également régulièrement. Jake n’aimerait probablement pas partager l’attention.
Pour finir, nous imaginons Jake dire : « enlève tes pattes de là, Dottie ! C’est moi le meilleur ici ! »