Si Hermione était le Personnage Principal de « Harry Potter »…
Monsieur et Madame Granger, de Londres, étaient fiers de pouvoir dire que leur fille était une sorcière.
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Même s’ils ne le disaient que très peu, voire pas du tout, et à personne. Mais ils n’en étaient pas moins fiers pour autant.
Tout au moins, jusqu’à ce que leur fille Hermione efface de leurs mémoires toute trace de son existence.
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Ce n’était pas un acte de révolte ou de rejet, mais d’amour.
Ce fut pour elle l’acte le plus douloureux que l’on puisse imaginer, mais Hermione était en plein milieu d’une guerre et elle essayait de protéger ses parents.
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Pour garantir leur sécurité absolue, elle les envoya en Australie, où il n’arrive jamais rien de dangereux.
Hermione avait été prise pour cible par les partisans d’une cause contre laquelle elle luttait depuis des années : le Patriarcat.
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La première erreur de la Patriarcat avait été de partir du principe que les femmes étaient d’une certaine manière inférieures. Sa deuxième erreur, ce fut de s’en prendre à Hermione Granger.
Et maintenant, certains vont s’en prendre plein la tronche.
Daniel Dalton / BuzzFeed
Thème musical par Taylor Swift. Parce que pourquoi se gêner ?
Six ans plus tôt, Hermione monta pour la première fois à bord du Poudlard Express, toute excitée de se faire des amis et d’être enfin reconnue pour ses talents, plutôt que d’être moquée pour ses différences.
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« Bonjour, je suis Hermione Granger. Cette place est libre ? »
“Moi c’est Harry, Harry Potter.”
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« Et désolé, mais ce compartiment est réservé aux garçons. »
C’est alors qu’Hermione s’essaya pour la première fois à un talent des plus utiles.
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Envoyer chier.
Évidemment, elle avait entendu parler d’Harry Potter, comme tous les sorciers et sorcières, et elle n’arrivait pas à croire que de tous, lui était capable de sortir une pareille ânerie.
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« J’ai lu toutes les règles, et un compartiment réservé aux garçons, ça n’existe pas. »
« Tu sais à qui tu parles ? C’est Harry Potter. Le Garçon qui a Survécu. »
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« Et il vient de dire : réservé aux garçons. Tu es sourde, ou quoi ? »
« C’est marrant que tu dises ça, parce que moi je suis Hermione Granger, la Fille qui n’en a Strictement Rien à Battre. »
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« Et je m’assois ou je veux. »
À Poudlard, Hermione essaya de se faire des amis.
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« Comment j’adore trop lire. »
Mais tout le monde n’était pas aussi intéressé par le savoir.
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« Eh poupée, tu veux voir ma baguette magique ? »
Elle n’avait pas envie de voir sa baguette. En fait, il n’y avait même rien qu’elle avait encore moins envie de voir.
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Les garçons sorciers étaient les pires de tous.
Par exemple : elle fit tout son possible pour aider Ron Weasley, mais tout ce qu’elle obtint en retour, ce fut de se faire rabrouer.
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Mais. Quel. Con.
Il n’y avait pas non plus que les jeunes sorciers. Les adultes étaient tout aussi horribles.
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Le professeur Rogue l’ignora totalement, en faveur des garçons de sa classe.
Hermione n’aimait pas qu’on l’ignore, pas plus qu’elle n’appréciait les préjugés sexuels institutionnalisés.
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Alors, elle fit cramer sa cape.
Son comportement de rebelle attira l’attention de Ron et Harry, qui décidèrent qu’il valait mieux qu’elle soit dans leur bande.
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« Tu es redoutable et indépendante, et ça nous fait peur. En plus, tu as foutu le feu à un mec. Est-ce que tu veux bien nous rejoindre, s’il te plaît ? »
En dépit de leur attitude légèrement agressive, Hermione sentait que Ron et Harry n’étaient pas si mauvais que ça, même si comme ailiers, ils avaient besoin de s’entraîner.
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« Putain, je suis trop forte. »
Durant l’année, Hermione sauva Harry et Ron de nombreuses fois.
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Sans elle, le Garçon qui a Survécu aurait été aussi mort que du crottin de cheval.
Et quand Harry tua un mec en légitime défense, Hermione resta à ses côtés et s’efforça de ne pas le juger.
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Harry avait des problèmes, certes. Mais qui n’en avait pas ?
En deuxième année, alors que d’autres s’étalèrent, Hermione continua à exceller.
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Même si elle avait lu que les filles étaient censées prendre moins souvent la parole en classe, Hermione n’en avait carrément rien à battre de ces histoires de rôles des sexes dictés par la société.
Encore et encore, elle prouva à quel point elle était une rebelle.
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Quand des lutins bleus de Cornouailles furent relâchés dans la salle de classe et se mirent à tout foutre en l’air, qui sauva la mise ? Pas ce putain de prof, clairement.
Mais il y avait toujours des obstacles.
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« Tu traînes toujours avec Potter ? Je vais te montrer ce que c’est, un vrai sorcier. »
« Avec cette baguette ? »
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« J’en doute. »
« Sale sorcière. »
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« Va me faire un sandwich. »
Hermione ne laissa pas Drago la voir pleurer, mais ses mots l’avaient blessée.
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Ce n’était pas comme si elle ne savait pas prendre une insulte, mais il l’avait réduite à un objet, une chose, et elle comprit que peu importaient son intelligence ou ses talents pour la magie, pour Drago et les gens comme lui, elle ne serait jamais rien de plus.
On aurait dit que même ses amis refusaient de voir son intelligence.
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Comme lorsqu’elle risqua sa vie pour découvrir ce qui pétrifiait les élèves de Poudlard, et qu’il fallut un temps fou avant que quelqu’un ne comprenne qu’elle détenait la réponse depuis le début.
Et quand ils eurent finalement compris et que le Basilic fut vaincu, Harry et Ron reçurent tous les lauriers.
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Pour autant, elle était heureuse pour eux. ils étaient ses amis, après tout, et ils avaient fait preuve de courage. Et l’amitié et le courage étaient plus importants que les livres et l’intelligence, pas vrai ?
En troisième année, c’est Harry qui recevait toutes les louanges et toutes les opportunités. Pour s’être donné la peine de naître, apparemment.
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Ce n’est pas qu’il n’était pas bon, il n’avait simplement pas besoin de faire beaucoup d’efforts. La plupart du temps, on aurait dit qu’il était porté par d’incroyables privilèges. Parfois même au sens propre.
Hermione travaillait deux fois plus que tous les autres. Et pourtant, les professeurs continuaient à la saquer.
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« Dites-moi, Mademoiselle Granger, êtes-vous incapable de vous contrôler, ou tirez-vous de la fierté à n’être qu’un insupportable je-sais-tout ? »
Elle avait de plus en plus de mal à garder ça à l’intérieur.
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« Et si je tire de la fierté à vous faire encore cramer, ça vous va ? »
Harry et Ron avaient commencé à la considérer comme leur sœur, et ils se sentaient protecteurs à son égard.
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Mais sœur ou pas sœur, elle n’avait pas besoin de leur protection.
Notamment dans le cas de Drago Gel-à-Cheveux.
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« Hermione… Sympa le sweat. Il irait encore mieux sur le sol du dortoir des Serpentards. »
« T’as dit quoi, là ? Vas-y, répète un peu. »
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« C’était un compliment, j’te jure. C’était juste un compliment. »
« Ah ouais ? Et bien ça aussi. »
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Twitter n’existait pas encore à cette époque, mais si ça avait été le cas, elle aurait inventé le hashtag #BossDesSorcières.
Et même si elle considérait que le savoir était plus important que tout, une partie d’elle ne pouvait pas s’empêcher d’admirer à quel point avait l’air cool quand elle avait envoyé chié Drago Gel-à-Cheveux.
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Il était evident que c’était elle qui protégeait Harry et Ron. Et ça ne fut jamais aussi clair que lorsqu’elle révéla qu’elle pouvait contrôler le temps.
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Elle utilisait déjà son Retourneur de Temps pour suivre deux fois plus de cours, mais elle accepta de l’utiliser pour aider Harry à sauver son parrain, même si ça impliquait qu’elle ne pourrait plus jamais s’en servir.
Elle avait fait don de son atout le plus puissant pour son meilleur ami, parce qu’elle se sentait bien quand elle aidait les autres.
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Et même si elle espérait qu’il comprendrait le sacrifice qu’elle avait consenti en renonçant ainsi à une partie de sa scolarité, elle savait bien que ce n’était pas le cas. Parce que les hommes sont les hommes.
Les garçons de son âge ne semblaient s’intéresser qu’à une seule chose.
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S’amuser en faisant joujou avec leur manche.
Elle fut donc heureuse de voir arriver la quatrième année.
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Et avec celle-ci, le Tournoi des Trois Sorciers et la bombe bulgare Viktor Krum.
Plus qu’heureuse. Excitée. Extatique, même. Piaffant carrément d’impatience.
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Après toutes ces années avec des garçons, arrivait enfin un homme. Et quel homme !
Il ne fallut pas longtemps pour que Viktor remarque Hermione.
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Et Hermione remarqua que Victor la remarquait.
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Leur flirt fut vraiment d’un niveau supérieur.
À l’approche de la soirée dansante, Ron se moqua d’Hermione en disant qu’elle n’aurait probablement pas de partenaire. Ça ne l’amusa pas beaucoup.
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« Je suis carrément trop belle. Évidemment que j’ai un partenaire. »
Viktor Krum l’avait invitée à danser, et ces deux-là étaient resplendissants.
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La Gazette du Sorcier, journal porte-parole du patriarcat et pas franchement préoccupé par l’éthique, titra « Hermione a l’air d’une grande ».
Ron était plus que jaloux et demanda à Hermione de danser avec lui, mais elle refusa.
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« Pourquoi tu t’habilles comme ça si tu ne veux pas attirer l’attention, hein ? »
« Ron, espèce d’idiot ! Comment tu peux oser. Putain, mais comment tu peux oser ! »
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« Je ne me suis pas habillée comme ça pour Viktor, ni pour toi, ni pour personne d’autre. Je me suis habillé pour moi. Tu ne comprends pas ? Pour moi. Pour me sentir bien. Et tu as tout gâché ! »
Ron essaya bien de s’excuser, mais il était trop tard. Et il ne comprenait de toute façon pas pourquoi il s’excusait.
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Pour Hermione, Il était de plus en plus clair que ce monde était un monde de sorciers, et qu’elle n’était qu’une sorcière parmi tant d’autres.
Essayant de réparer les dégâts, Harry vint s’excuser de la part de Ron.
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« Il dit qu’il est désolé. Ron est un mec bien, pas comme Drago. Il ne voulait pas te blesser. »
« C’est bien le problème, Harry. Il ne pensait pas que ce qu’il disait était mal. »
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« Et il n’y a pas que Ron et Drago. Tous les sorciers sont pareils. »
« Pas tous les sorciers, quand même. Hein ? »
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« Si, tous les sorciers, Harry. »
« Mais toutes les sorcières ne pensent pas comme ça, sûrement. »
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« Si, toutes les sorcières. Toutes les sorcières ont dû se payer des commentaires comme ceux-là, et même des pires. »
« Mais, c’est… C’est impossible. Si ce que tu dis est vrai, et que toutes les sorcières se sentent menacées par tous les sorciers, alors… »
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« Je ne peux tout simplement pas y croire. »
Des feux d’artifice explosaient dans la tête d’Hermione. Son cœur battait la chamade. Elle était furieuse.
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Si elle ne pouvait pas faire comprendre ça à Harry, son ami masculin le plus raisonnable et celui qui la soutenait le plus, alors elle pouvait tout aussi bien jeter l’éponge.
Mais c’est alors que le Sombre Sorcier Voldemort fit son retour.
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« Surprise, bande de nazes ! »
Il appela ses Mangemorts, dont Lucius Malefoy, le père de Drago, pour qu’ils lui fassent un rapport sur l’évolution de leurs plans.
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« Nous n’opprimons pas encore toutes les sorcières, mon seigneur. Mais bientôt. Très bientôt. »
Harry fut témoin de toute la scène.
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Il ne put pas en croire ses oreilles.
Harry parvint à s’enfuir. Mais son monde en resta transformé à jamais.
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« C’est le patriarcat, il existe. Il existe vraiment ! »
Harry présenta ses excuses à Hermione.
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« Tu avais raison. Je suis tellement désolé. C’est vrai, toutes les sorcières. »
Hermione pardonna à Ron, réalisant que lui aussi était une victime du Patriarcat.
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« Quand tu grandis dans une culture qui permet aux sorciers de parler aux sorcières de cette façon, comment veux-tu savoir ce qui est bien et ce qui est mal ? Mais refais ça une fois, et je t’explose. »
Krum demanda à Hermione de lui écrire, mais elle avait plus ou moins dépassé sa phase bulgare.
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Krum était un être superficiel. Il s’intéressait au physique, pas aux livres, et Hermione recherchait les conversations et la stimulation intellectuelle. Mais elle s’était bien amusée le temps que ça avait duré.
La cinquième année à Poudlard vit l’arrivée du péril le plus rose qui soit, Dolores Ombrage.
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Certaines sorcières préfèrent se contenter de regarder le monde brûler.
Le professeur McGonagall affronta Ombrage et lui montra qui était la boss des sorcières.
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« Avisez-vous encore de blesser un de mes élèves, et j’vous défonce. »
Tandis qu’Harry était trop triste pour faire quoi que ce soit, Hermione travailla sur un plan.
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« Il faut qu’on s’entraîne à combattre la Patriarchie. Qui en est ? »
La révolte était un costume qu’elle n’avait pas souvent eu l’occasion de porter, et ça lui plaisait bien.
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« C’est plutôt excitant, genre. Briser les règles. Démolir le système. »
Ils commencèrent à s’entraîner en secret. Hermione laissa Harry mener les entraînements, afin de l’aider à prendre confiance en lui.
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Ginny, la sœur de Ron, se révéla être elle aussi une rebelle, et Hermione fut bien contente d’avoir une autre sorcière compétente et indépendante à ses côtés.
Hermione fut le premier élève après Harry à invoquer un Patronus.
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Harry avait déjà invoqué le sien deux ans plus tôt, du haut de sa confortable montagne de privilèges.
Mais Ombrage, qui était là pour s’assurer que personne ne remettrait en cause le Patriarcat, découvrit leur salle d’entraînement secrète.
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« Et avant que vous ne vous lanciez, Mademoiselle Granger, ça n’a rien à voir avec du sexisme. C’est une question d’éthique dans l’enseignement de la magie. »
Mis au pied du mur, Dumbledore fit ce que Dumbledore faisait le mieux.
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Laisser des ados se démerder tous seuls.
Harry n’aidait pas, en enchaînant les décisions stupides.
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« Faisons la peau à cette salope. »
Hermione parvint à le convaincre de ne pas le faire. Ensuite, il décida d’aller secourir Sirius au Ministère de la Magie.
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« Mais, et si c’est un piège ? »
Évidemment que c’était un piège.
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Soupir.
Ils se retrouvèrent nez-à-nez avec Lucius Malfoy et Bellatrix Lestrange, servante elle-aussi du patriarcat.
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Elle était le genre de sorcière qu’Hermione ne pouvait pas blairer. Une de celles qui voulaient conserver la Patriarchie telle qu’elle, parce que ça servait ses intérêts.
Ginny, rebelle qu’elle était, fit tout exploser.
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Hermione fut éternellement reconnaissante de voir que quelqu’un savait ce qu’il faisait.
Contrairement à Harry, qui n’en avait pas la moindre idée.
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Il était impulsif et n’écoutait jamais, et provoqua la mort de Sirius.
En dépit de ça (et de son veston en velours brun), le reste du groupe s’obstinait à se tourner vers Harry pour chercher des réponses à leurs questions.
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Au moins, se dit Hermione, il y avait un groupe. C’était déjà ça.
Elle était devenue vraiment proche de ses deux meilleurs amis.
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Elle se demandait si, dans une autre réalité, il existait une école de Poudlard pleine d’enfants qui pouvaient vivre sans avoir à se soucier du patriarcat.
Elle aida même Ron à intégrer l’équipe de Quidditch grâce à un petit tour de magie bien placé.
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En matière de talents naturels, Ron n’avait pas grand-chose. Mais elle appréciait la manière qu’il avait de toujours soutenir ses amis. C’était le genre de personne qu’elle ne voyait pas d’inconvénient à aider un petit peu dans la vie.
Contrairement à Monsieur Privilège lui-même, Harry James Potter, qui s’était trouvé un livre plein de codes de triche pour potions magiques.
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La dernière chose dont il avait besoin, c’était d’un autre coup de pouce. Hermione essaya bien de le prévenir en lui conseillant de ne pas utiliser ce livre, mais est-ce qu’il l’écouta ?
Bien sûr que non.
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Et il faillit tuer Drago avec un enchantement qu’il avait trouvé à l’intérieur.
Par vengeance, Drago s’engagea dans le Patriarcat.
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« Pourquoi est-ce que les sorcières devraient tout avoir, hein ? Ce sont les sorciers qui sont vraiment persécutés. C’est de la misandrie. De la misandrie ! »
Rogue sortit lui aussi du placard et avoua faire partie de la Patriarchie.
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Après quoi il tua Dumbledore.
« Bon, je suppose que j’aurais dû le voir venir. »
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« Severus, soit sévère ! »
Le sorcier le plus puissant du monde était maintenant mort.
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Et nous en revenons là où nous avions commencé.
La lutte contre le patriarcat commençait pour de bon.
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Hermione n’étais pas tranquille. Elle était une intellectuelle, pas une combattante. Comment était-elle censée mener une guerre ?
Harry, quant à lui, n’avait pas de tels doutes. Il avait un plan et tout.
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« On va juste glandouiller dans les bois pendant quatre ou cinq mois. »
« Quatre ou cinq mois ? »
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« Tu sais vraiment ce que tu fais ? »
« Bien sûr que je sais ce que je fais. Je suis Harry Potter. Il y a une prophétie sur moi et tout. »
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« On va juste attendre ici, et quand le temps sera venu, on va retourner à Poudlard, niquer le système, etc. »
Mais à force de glandouiller dans les bois, Ron finit par péter un plomb.
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« Je suis désolé, mais je comprends rien. Les sorcières et les sorciers sont égaux, quoi. C’est pas comme si on était encore dans les années 50. On brûle plus les sorcières, aujourd’hui. Tu veux juste opprimer les sorciers, pas vrai ? Tu veux tout le pouvoir, hein ! »
Ron s’en alla, malgré tous les efforts d’Hermione pour le raisonner.
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« Il ne s’agit pas d’avoir plus, Ron. Il s’agit d’être égaux. Les sorcières et les sorciers n’ont pas les mêmes droits, pas les mêmes opportunités. Pourquoi est-ce que tu ne veux pas comprendre ? »
Hermione, qui à elle toute seule avaient rendu leur survie possible grâce à ses talents de survie dans la nature, se réfugia dans son premier véritable amour : les livres.
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« Parfois, je me dis que j’aurais dû être une Serdaigle. Je suis sure que j’aurais eu l’air carrément trop bien en bleu. »
Les semaines passèrent, et Hermione commença à regretter d’avoir laissé Harry choisir le plan.
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Et puis, Ron revint.
« J’ai enfin compris. Ce ne sont pas que quelques sorcières, mais toutes les sorcières, qui doivent affronter un sexisme généralisé et omniprésent, où qu’elles aillent, à chaque instant. »
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« Une fois qu’on a vu ça, on peut plus arrêter de le voir. C’est comme si on vivait dans une dystopie patriarcale. On est entouré par les préjugés et l’oppression. Et par les arbres. »
« Non mais tu te fous de ma gueule, Ron Weasley ! Ça fait des années que je te le dis.
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« Et c’est maintenant tu te décides à comprendre. Maintenant. Ça t’a pas suffi quand je te le répétais ? »
Avec le retour de Ron et des mois à glandouiller dans les bois, Hermione pris enfin les choses en main. Elle était prête.
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« Allons foutre le bordel. »
Hermione avait un plan. Pendant qu’Harry faisait diversion avec son… harrytude, elle fit discrètement entrer tous les membres de l’Ordre du Phénix dans Poudlard.
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Tout en sauvant Harry et Ron au moins trois fois au passage. Ça faisait bien trois ? Elle avait perdu le compte.
McGonagall parvint à vaincre Rogue, et son premier acte en tant que Directrice de Poudlard fut d’en activer les défenses.
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« J’ai toujours eu envie d’utiliser ce sortilège. Et d’être libérée de l’oppression patriarcale. »
Sentant que c’était peut-être sa dernière nuit sur Terre, Hermione embrassa Ron.
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Elle n’eut pas le temps de lui expliquer que ça n’avait rien d’un engagement contractuel garantissant un futur impliquant un mariage et des enfants. Parfois, un baiser, c’est juste un baiser.
Drago essaya encore une fois de faire l’intéressant.
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« Les sorcières ont la vie facile, ce sont les sorciers qui souffrent. Pourquoi j’ai pas droit à un traitement spécial, moi aussi ? Où est mon baiser ? J’ai droit à un baiser. C’est de la misandrie, moi j’te l’dis. »
« De la misandrie ? Ce mot n’existe même pas ! »
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« Ne confond pas ton sentiment d’impuissance avec l’oppression culturelle, sociale, économique et politique de tout un sexe. Se sentir personnellement rabaissé n’est en rien symptomatique d’un préjugé généralisé. »
Drago ne voulant rien savoir, Hermione lui fit fermer sa gueule comme elle savait si bien le faire.
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Elle fit cramer ce connard.
Dehors, les choses avaient quelque peu dégénéré
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La Bataille de Poudlard avait commencé.
Hermione annonça alors la mauvaise nouvelle à Harry : pour que le plan fonctionne, il fallait qu’il meure.
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« Désolée, mon pote. »
Harry mort, Voldemort marcha sur Poudlard.
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« Harry Potter est mort. Longue vie au Patriarcat »
Mais Hermione n’en avait pas terminé.
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« Pas si vite, tête de pine. »
« Ah ! La Fille qui n’en a Strictement Rien à Battre, nous nous rencontrons enfin. »
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« Il est trop tard. Nous avons gagné. »
« Tu sais, avant je te détestais, mais maintenant j’ai pitié de toi. »
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« Tu ne détestes pas les sorcières. Tu te détestes toi-même. Voilà de quoi il est vraiment question. »
Et tout ce temps, Harry était en fait vivant !
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Tellement privilégié, ce gamin. Même la Mort lui a offert un passe-droit.
Hermione demanda à Harry de distraire Voldemort.
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Ce qui ne posa aucun problème à Harry, vu qu’il adorait être en permanence au centre de l’attention.
Pendant ce temps, Bellatrix essaya de tuer Ginny.
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Bellatrix était ce genre de sorcières qui disent qu’elles n’ont que des amis sorciers.
Mais Molly Weasley ne voulut rien savoir.
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« Pas ma fille, salope ! Et certainement pas l’image des sorcières que tu perpétues ! »
Hermione avait compris d’où provenait le pouvoir de Voldemort, la seule chose dont il ne pouvait pas se passer.
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Son serpent.
Se servant de Ron comme appât, elle le prit en tenailles.
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C’était juste une question de timing.
Elle avait donné à Neville la tâche la plus importante, parce que savoir diriger, c’était savoir déléguer. Celui-ci arriva pile au bon moment, décapitant le serpent de Voldemort.
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Juste le bout, vraiment.
Avec son serpent en morceau, Voldemort tomba en poussière.
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Et emporta ses notions du rôle des sexes et ses valeurs patriarcales archaïques avec lui.
« Alors on en a vraiment fini avec le Patriarcat vraiment détruite ? »
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« Malheureusement, non. Leur chef de file a disparu, oui, mais le combat continue. Nous devons encore pourchasser et anéantir le sexisme sous toutes ses formes. On a encore un putain de boulot. »
Et c’est bien ce que fit Hermione. Plutôt que de s’installer confortablement pour fonder une famille comme le fit Harry, elle voua sa vie à éradiquer le sexisme, aussi bien dans le monde de la magie que dans celui des Moldus.
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Tout était bien qui finissait bien.