Quand cette mère a vu le visage « horrible » de son nouveau-né, elle a refusé de le ramener chez elle. Ses proches ont donc convoqué une réunion de famille.

Quand cette mère a vu le visage « horrible » de son nouveau-né, elle a refusé de le ramener chez elle. Ses proches ont donc convoqué une réunion de famille.

Il y a 44 ans, une mère de quatre enfants en bonne santé a donné naissance à son cinquième enfant, un petit garçon présentant de sévères malformations.

Robert Hoge est né en Australie avec les jambes déformées et une énorme tumeur entre les yeux.

Les parents de Robert ont été tellement choqués par son visage que sa mère a refusé de le voir pendant la semaine qui a suivi sa naissance. Elle ne souhaitait pas le ramener chez elle. En réalité, elle était tellement horrifiée qu’à un moment elle a déclaré souhaiter qu’il meure.

« Il est si laid », a-t-elle confié à sa sœur.

Finalement, la mère de Robert a changé d’avis. Elle a fini par accepter l’apparence de son fils. Après une réunion de famille clef, il a été décidé que Robert rejoindrait le domicile familial. Ses quatre frères et sœurs ont tous convenu qu’ils souhaitaient que Robert devienne un membre à part entière de la fratrie.

Il semblerait facile de faire de la mère de Robert la méchante de l’histoire. Mais, chose incroyable, il a fini par comprendre et défendre ses préoccupations initiales, et c’est tout ce qui importe.

Selon Robert, sa mère était effondrée à l’idée de devoir élever un enfant ayant des besoins spéciaux, et terrifiée à la pensée que Robert et sa famille puissent être persécutés et ridiculisés à cause de son apparence.

Grâce à la présence d’une dynamique familiale solide, Robert a subi des interventions chirurgicales et a bénéficié des soins et du soutien appropriés. Les chirurgiens ont enlevé la tumeur de la taille d’une balle de tennis et lui ont construit un nez en utilisant le cartilage de ses orteils.

Les jambes de Robert étaient dans un tel état que les médecins ont dû les amputer et les remplacer par des prothèses.

En septembre 2016, Robert Hoge a expliqué à la chaîne de radio NPR comment et pourquoi il en savait autant au sujet des premiers sentiments de sa mère le concernant, et pourquoi il en était venu à les accepter et à apprendre d’eux.

« La raison pour laquelle je sais tout cela c’est parce qu’un des médecins de l’époque a encouragé ma mère à tenir un journal. Et elle a conservé ce ravissant journal bleu, contenant une magnifique écriture manuscrite, et il ne m’a jamais été caché. Il était posé sur le canapé à côté d’elle, ou sur sa table de chevet…. et de temps à autre, je demandais à ma mère de me lire un passage de son livre.

Elle était particulièrement ouverte et sincère au sujet des sentiments qu’elle me portait dans ce livre, et dès le plus jeune âge elle était très franche avec moi au sujet de ses sentiments. »

« Je pense qu’à plusieurs reprises j’ai été un peu préoccupé et inquiet, et que je n’arrivais pas à tout comprendre, mais je pense qu’un jour tout s’est éclairci, j’étais dans un film contenant des scènes tristes en son milieu, mais qui se terminait bien. J’ai découvert tout cela après avoir découvert que mes parents avaient décidé de me ramener à la maison. »

Absolument incroyable.

Robert a confié à Miranda Bryant du Daily Mail Online qu’il n’avait que des sentiments positifs envers sa mère et que toute sa famille était « extraordinaire, aimante et bienveillante ».

ABC Australia / Robert Hote

ABC Australia / Robert Hoge

À l’âge de 30 ans, Robert était un époux et un père dévoué. Il a déclaré que les souvenirs de sa mère l’ont aidé à appréhender la paternité.

Robert, son épouse Kate et ses deux filles résident à Wynnum, un magnifique quartier résidentiel sur le rivage de la baie Moreton à Brisbane, en Australie.

Il a travaillé en tant que journaliste reconnu, avant de devenir fonctionnaire, conférencier et auteur.

Il injecte humour, franchise et autodépréciation dans ses écrits.

Il a par exemple capturé le cliché ci-dessus, qui a été publié sur sa page Facebook, avec le commentaire suivant :

J’ai promis de publier plus de photos de l’auteur et je pense que nous avons tous besoin de légèreté à la fin de cette semaine, non ?

Voici le cliché que j’utiliserais si un site de rencontres spécialisé pour les auteurs existait (et, bien sûr, si je cherchais à faire une rencontre).

En 2013, Robert a mis à profit ses talents d’écriture pour rédiger ses mémoires intitulées Ugly (« laid » en français, ouvrage non traduit en français).

L’un des commentaires sur Amazon indique : « c’est un témoignage émouvant d’un garçon innocent grandissant en pensant qu’il est normal, mais qui découvre lentement et tristement que ce n’était pas le cas dans une société obsédée par l’apparence. Et sa façon de s’épanouir non seulement en acceptant, mais surtout en célébrant ce qu’il représente, quelque chose que notre société préfère éviter et ne pas regarder en face. »

Robert partage son incroyable histoire pour encourager les autres à accepter qui ils sont.

Il a refusé de faire davantage d’interventions chirurgicales qui lui auraient permis d’avoir une apparence plus conventionnelle.

PARTAGEZ l’histoire inspirante de Robert (et son dénouement heureux) avec vos amis sur Facebook.