Elle a écrit ces mots sur la page Facebook de sa fille, qui ne recommencera probablement jamais ça.

Kelliee Jo Nelson, du Minnesota, a écrit ceci sur Facebook, au sujet de sa fille de 16 ans, qui a failli mourir après avoir bu deux bières et six verres.

Je crois que ce message Facebook est suffisamment parlant.

Attention, parents : voilà l’effet que deux bières, deux verres de Capitaine Morgan, deux verres de liqueur Apple Pie, deux verres de whisky, et une poignée de myrtilles à l’alcool ont sur une adolescente de 16 ans.

Hier soir, ma fille et sa cousine ont décidé de faire la fête, alors qu’elles se trouvaient seules chez leur père, pendant à peine deux heures. Elles ont dévalisé le placard à alcool, et lorsque mon ex-mari est rentré, il les a retrouvées ivres, et notre fille ne réagissait plus. Il l’a emmenée en urgence à l’hôpital, dans le Wyoming, et c’est là que Court et moi l’avons rejoint.

Lorsque je suis arrivée, on m’a amenée aux urgences, où j’ai trouvé ma fille, étendue sur un brancard. Elle était enfouie sous des couvertures chauffantes, afin de combattre l’hypothermie, car sa température corporelle était de 35°c. On lui injectait de nombreux fluides en perfusion. L’un des tubes dans sa gorge descendait jusqu’à son estomac pour le vider des liquides ingérés.

maman message facebook fbIl a fallu trois essais aux urgentistes pour parvenir à intuber Taylor, et ils ont abimé sa gorge au passage. C’était nécessaire pour la brancher sur un respirateur artificiel, qui l’a maintenue en vie pendant 13 heures, alors qu’elle était incapable de respirer seule.

Elle a été transférée en urgence à l’Hôpital pédiatrique Amplatz aux environs de minuit.

Tous ces symptômes étaient provoqués par son alcoolémie de 4.3 grammes.

Plus de cinq fois la limite légale.
Suffisamment pour tuer un homme adulte.

Les médecins à Amplatz se sont montrés très clairs : si son père ne l’avait pas retrouvée à temps, elle serait certainement morte chez lui cette nuit-là.

Grâce à Dieu, nous n’aurons pas à enterrer notre fille cette semaine. Mais c’est uniquement parce que nous sommes particulièrement bénis.

Et particulièrement chanceux.

Tu parles d’une fête.

J’espère que ma fille et ma nièce comprennent à quel point elles ont eu de la chance.

J’espère qu’elles en ont tiré une bonne leçon. Et j’espère que notre expérience permettra à d’autres d’éviter la perte d’un enfant ivre.

Aux parents : deux heures. Elles ne sont restées seules que deux heures.
Aux enfants : deux bières et six verres ont été suffisants pour presque tuer notre fille.
S’il vous plait, partagez ce témoignage. Aidez-nous à attirer l’attention sur les dangers de l’alcool, et sur les risques que prennent les adolescents en se saoulant.

Je n’aurais jamais imaginé que l’on se retrouverait dans une telle situation.
Et Taylor non plus.
Peut-être l’aurions-nous dû.