Cette adorable fillette ne vivra que quelques semaines, et sa famille refuse donc de quitter son chevet.

Lorsqu’Erika et Stephen Jones ont appris que leur second enfant, Abigail, allait naître trisomique, ils ont été pris de court, mais ils savaient qu’ils allaient l’aimer tout autant qu’un enfant normal.

Mais durant l’une des dernières échographies, ils ont appris une terrible nouvelle, qu’ils ont eu du mal à accepter : le bébé allait naître avec une tumeur cérébrale inopérable.

« Lors de notre échographie des 30 semaines, notre médecin a découvert qu’une masse s’était développée dans l’hémisphère gauche du cerveau d’Abigail. »

Et comme il n’existait aucun moyen d’extraire la tumeur, ce couple n’avait plus qu’une seule alternative…

« Après la naissance, nous avons fait un scanner, qui a confirmé que cette tumeur était incurable, car trop agressive et invasive. »

Le choix était simple : s’attarder sur la tristesse et la douleur engendrées par le sort funeste de leur fille, ou l’inonder de tout l’amour et la tendresse imaginables, jusqu’à ce qu’elle quitte définitivement ses parents.

« Nous étions bouleversés, et nous avions d’innombrables questions et inquiétudes quant à notre avenir. »
« Le neurochirurgien nous a conseillé de ramener Abigail à la maison, et de la couvrir d’affection. »

Cette décision n’a pas été très dure à prendre pour les Jones. Depuis, ils passent chaque minute de leurs journées en compagnie d’Abigail, à l’inonder de leur amour.

« Nous l’avons submergée de baisers et d’amour, et nous continuerons de le faire jusqu’à ce que nous ne le puissions plus. »
« Elle se déplace, elle tète, elle couine, elle tire la langue, elle ouvre les yeux, elle tient nos doigts, et elle réagit comme n’importe quel bébé. »

Mais tout cela n’efface pas la souffrance engendrée par le destin de leur fille, incapable de vivre une vie normale.

« Au mieux, son espérance de vie est de quelques semaines, ou quelques mois, mais pas des années.
Notre coeur en est brisé, et nous voudrions tellement récupérer ce temps que nous n’aurons jamais. »

Comme toute famille dans cette situation, les Jones sont particulièrement vulnérables et fragiles.

« Nous ne voulons pas perdre notre fille. Nous voulons la voir rire, danser, se battre avec sa soeur, faire du vélo, aller à l’école… nous voulons la voir vivre. »

Mais ils sont par ailleurs très reconnaissants envers la fillette pour tout le bonheur et la joie qu’elle leur a apportés.

Erika affirme que « Dieu guérira Abigail, que ce soit dans nos bras ici-bas, ou dans les cieux lorsqu’elle rejoindra le Tout-puissant. »

Dans cette situation, le couple a appris qu’il fallait faire preuve du plus d’amour possible, chaque jour que Dieu fait, et envers tout un chacun, afin de mieux apprécier ce qu’est réellement la vie : un cadeau.