1. 1899 Horsey Horseless
Cet étrange véhicule était destiné a calmer les nerfs des chevaux qui partageaient la route avec les automobiles. C’est l’esprit saugrenu de l’inventeur Uriah Smith, originaire de Battle Creek dans le Michigan, qui a donné naissance à ce charriot avec une tête de cheval attachée à l’avant. Il espérait que cela pourrait lui permettre de ressembler à une calèche.
Retrouvez les 55 autres « pires » voitures de tous les temps, classées par ordre chronologique dans les pages suivantes !
2. 1911 Overland OctoAuto
Le créateur Milton Reeves rejetait le consensus général statuant que les automobiles n’avaient besoin que de quatre roues, pensant que six ou huit était une meilleure idée. Considérant que plus il y a de roues plus la conduite est douce, Reeves a commencé à modifier une 1910 Overland. En soudant certaines parties, en ajoutant deux essieux et quatre roues style guncart, il a donné naissance à l’OctoAuto.
Il a présenté le monstre de Frankenstein automobile lors du salon Indianapolis 500. L’OctoAuto mesurait plus de 6 mètres de long. Aucune commande n’a été passée pour ce véhicule hideux, mais Reeves n’est pas laissé abattre par ce détail. L’année suivante il a réessayé avec la SextAuto, qui disposait de six roues et d’une conception à essieu unique. L’absence de voitures à six roues sur le marché est sans doute la preuve que la SextAuto a elle aussi été un échec.
3. 1913 Scripps-Booth Bi-Autogo
La Scripps-Booth Bi-Autogo était une moto massive de 3 200 lb avec des roues stabilisatrices, un moteur V8, et une tuyauterie en cuivre omniprésente. Cette idée folle est l’invention de Scripps-Booth Bi-Autogo, un héritier de la fortune des éditions Scripps et un ingénieur automobile autodidacte. La moto Bi-Autogo supportait son poids à l’aide de roues en bois de 37 pouces.
À vitesse réduite, le conducteur pouvait abaisser les petites roues pour stabiliser le véhicule, l’empêchant de basculer. Même pour 1913 ce véhicule était bizarre. Un élément positif ressort de la création de la Bi-Autogo, le moteur V8. C’était le premier véhicule produit à Détroit disposant d’un moteur V8, ce qui lui donne une certaine importance historique.
4. 1920 Briggs and Stratton Flyer
À l’aube des années 20, nous commencions à maîtriser la construction automobile. Rolls-Royce, Cadillac, et Voisin produisaient tous des automobiles de luxe et poussaient toujours plus avant la frontière technologique. À l’autre bout du spectre se trouvait la Briggs and Stratton Flyer.
Comparée aux autres automobiles on pouvait difficilement la qualifier de voiture, il s’agissait davantage d’un banc motorisé sur des roues de bicyclette. Pas de carrosserie, pas de suspension, pas de pare-brise, et aucune allure, ce véhicule était une tentative de fabriquer une automobile très bon marché. La Flyer était alimentée par un petit moteur 2 chevaux propulsant une roue motrice, comme un bateau avec un moteur hors-bord. Les essieux de la Flyers n’étaient pas directement alimentés.
5. 1933 Fuller Dymaxion
Imaginée par R. Buckminster Fuller, la Fuller Dymaxion était conçue initialement comme une machine volante. Le plan était d’installer des réacteurs et des ailes gonflables, afin de pouvoir la conduire comme une voiture et de gonfler les ailes et vous envoler lorsque vous souhaitez un avion.
Les ailes n’ont jamais été intégrées au modèle de série, et sans elles la Dymaxion ressemblait à une pilule loufoque roulant sur la route. La Dymaxion était un véhicule à trois roues, sa roue arrière était supportée pour une fourche, ce qui lui permettait de pivoter comme la queue d’un avion.
La roue arrière du premier modèle tremblait terriblement, sur le suivant celle-ci était plus imposante et plus lourde, tandis que le troisième disposait d’un empannage sur le toit. Un accident mortel impliquant la Dymaxion (dues à une cause inconnue) a mis fin à ses chances d’être acceptée par le public.
6. 1934 Chrysler/DeSoto Airflow
Honnêtement, la seule raison pour laquelle la Airflow est considérée comme l’une des « pires » voitures est qu’elle était en avance sur son temps. La conception de l’Airflow est similaire à celle de voitures qui ont été développées dans les années 50. La carrosserie aérodynamique, le châssis en acier, la répartition des masses, et un poids léger sont toutes des caractéristiques de l’Airflow.
Cependant, pour une raison ou une autre, dans les années 30 les Américains n’ont pas été emballés par le style dramatiquement différent de la Airflow. Le problème provenait également en partie des défaillances majeures qui affectaient la voiture. Ce n’est jamais bon lorsqu’un moteur tombe d’une voiture.
Les techniques de construction radicales utilisées pour l’élaborer devaient encore être perfectionnées. Chrysler et Desto ont essayé de remanier les modèles postérieurs, mais aucun retour n’était possible au vu du mauvais goût qu’elle avait laissé dans la bouche des consommateurs et les ventes n’ont jamais décollé.
7. 1949 Crosley Hotshot
La Crosley Hotshot a été la première voiture sportive américaine de l’après-guerre, et c’était un tacot. La Hotshot était lente, dangereuse, et ne pesait vraiment pas lourd pour une voiture en acier, à peine 500 kilos. On peut la voir dans une vidéo de prévention routière de 1961 « Mechanized Death », où elle apparaît déchiquetée et réduite en pièces.
La Hotshot a été conçue par Powel Crosley Jr., de Cincinnati. Crosley était un célèbre animateur radio, mais souhaitait construire des voitures, ce qu’il a fait, mal. Elle était dotée d’un bloc-moteur en fonte, qui était dans la moyenne à l’époque. Elle avait cependant des bons côtés… Une version Super Sport (une Hotshot avec des portières) a remporté l’indice d’efficacité pendant les 24 heures du Mans de 1951.
8. 1956 Renault Dauphine
La Renault Dauphine est un véhicule français qui avait été initialement baptisé la Corvette. Heureusement, ce nom était déjà utilisé par une bien meilleure automobile. La Dauphine était si frêle et le métal utilisé était si fin qu’elle souffrait systématiquement de la rouille.
Sa conception était similaire à d’autres voitures de l’époque, elle utilisait simplement des matériaux de moindre qualité. Ses performances étaient encore pires que sa construction de mauvaise qualité. Il fallait 32 secondes aux conducteurs de route et piste pour atteindre les 100 km/h.
C’est plus lent que le moins puissant des véhicules vendus aujourd’hui. Malgré cela, ce véhicule très bon marché et mal construit a réussi à se vendre à plus de 2 millions d’unités dans le monde. Cela met en lumière une époque où les gens pouvaient acheter n’importe quelle voiture, simplement pour dire qu’ils en ont une.
9. 1957 King Midget Model III
Dans les années 50, Caud Dry et Dale Orcudtt, originaires d’Athens dans l’Ohio, ont décidé de créer des voitures accessibles à tous. Ils ont commencé avec le Model I, proposant un véhicule à monter par l’acheteur. Le kit contenait un châssis, des essieux, et des panneaux de tôle qui avaient besoin d’être réalisés par quelqu’un disposant de certaines compétences.
N’importe quel moteur monocylindre pouvait alimenter le véhicule. C’était comme une maquette géante à monter soi-même que vous pouviez conduire après l’avoir construite. Ils ont réussi à rester actifs jusqu’à la fin des années 60, leur réalisation phare étant la Model III. Il s’agissait d’une boîte pliante en acier avec un moteur de 9 chevaux.
Heureusement, les normes de sécurité gouvernementales ont poussé la King Midget à n’être plus qu’un souvenir.
10. 1957 Waterman Aerobile
Un jour, Waldo Waterman a entendu le pionnier de l’aviation, Glenn Curtis, dire qu’il aimerait conduire et s’envoler depuis l’aérodrome. En entendant cela, Wateman s’est mis au travail et a passé des années à développer l’Aerobile. En 1934, il a fait voler un prototype, le « Arrowplane », qui était un avion monoplan à voile haute avec des roues de tricycle.
Les ailes se pliaient contre le fuselage lorsqu’il était sur le sol, comme celles d’un insecte. Le fait que les ailes se pliaient à l’envers est terrifiant quand on y pense, une défaillance dans les airs pouvait replier les ailes et vous faire plonger vers une mort certaine.
Des décennies plus tard, en 1957, Waterman a perfectionné son projet, l’Aerobile. Personne ne souhaitait tenter sa chance en achetant une de ces machines, donc le seul prototype fonctionnel est au Smithsonian, sous l’étiquette de première voiture volante.
11. 1958 Ford Edsel
La Ford Edsel était vouée à l’échec une fois que le battage médiatique entourant la voiture a débuté. Le département commercial de Ford a poussé tout le monde à croire que la Edsel serait une fantastique voiture du futur, une merveille scientifique alimentée au plutonium. Mais ce qu’ils ont offert était une Mercury. La Edsel n’était pas une mauvaise voiture.
Elle semblait plutôt banale, elle consommait beaucoup, et était bien trop onéreuse, en particulier durant la récession des années 50, mais elle n’était pas aussi mauvaise que cela. Certaines critiques considèrent que la grille de la Edsel est responsable de son échec, car elle ressemble à un vagin.
Apparemment, l’Amérique des années 50 souffrait vraiment d’une phobie des parties intimes féminines. En vérité, c’était sans doute un mélange de tout cela et le fait que le public a pris le train en marche des critiques.
12. 1958 Lotus Elite
Dans les années 50, la fibre de verre était utilisée à une alternative à l’acier lors de la construction de voitures de sport. C’était résistant, polyvalent, plus léger que l’acier, et meilleur marché que l’aluminium. La fibre de verre était la fibre de carbone des années 50 et Colin Chapman, le fondateur de Lotus, en utilisait énormément.
La Lotus Elite a été principalement conçue à partir de ce matériau. Pesant 500 kg et propulsée par un moteur de 75 chevaux, la Elite était une voiture de course très efficace. C’était aussi un petit coupé très populaire, jusqu’à ce que le montage des suspensions ne puisse plus soutenir la tension du véhicule et perce le châssis.
La réduction de poids est une bonne chose dans les voitures de course, mais il y a une ligne à ne pas franchir qui rend le véhicule dangereux et déstabilise sa structure. Chapman l’a découvert de la manière dure avec la Lotus Elite.
13. 1958 MGA Twin Cam
Le moteur initialement proposé dans la MGA était un bon moteur, mais quelqu’un chez MG a décidé que la MGA avait besoin de plus de puissance et l’entreprise a offert un moteur optionnel à haute performance et double arbre à cames. Ce moteur ne constituait pas l’amélioration souhaitée par MG.
Le moteur fuyait, les pistons brûlaient, les bougies s’encrassaient, et provoquait des maux de tête chez les propriétaires. À moins d’être un passionné de mécanique et de vérifier régulièrement le timing, le carburant, et de faire en sorte de ne pas dépasser le régime moteur, le double arbre à cames se disloquait et de l’huile envahissait le bloc-moteur.
Bien après que le véhicule ait été retiré des ventes, le problème a été limité aux carburateurs. À certains régimes l’essence moussait, provoquant un mélange air/carburant pauvre et brûlait les pistons.
14. 1958 Zundapp Janus
Zundapp était un célèbre fabricant de motos basé à Nuremberg, en Allemagne. Durant une période de faibles ventes de motos, l’entreprise a décidé de tenter de construire une voiture. S’inspirant d’un prototype de l’entreprise Dornier, la Janus était propulsée par un moteur 14 chevaux de 250cc, dont la vitesse de ponte était de 80 km/h.
Si vous souhaitiez atteindre cette vitesse, il vous fallait beaucoup d’élan et de temps. La banquette était orientée vers l’arrière, les passagers pouvaient regarder le trafic circuler autour de cette lente boîte de métal. La forme de la Janus ressemblait à une coccinelle trapézoïdale, avec moins de charme. Les ventes ont été désastreuses, et la Janus a été abandonnée, mettant fin à la vie de ce danger sur roues.
15. 1961 Amphicar
L’Amphicar a été conçue pour être une voiture et un bateau, le problème était qu’il ne s’agissait pas d’un bon véhicule sur route comme sur l’eau. En tant que voiture, la tenue de route était moyenne, mais le moteur n’était pas terrible, tout comme son aspect. En tant que bateau, l’Amphicar était incroyablement lente, avec une vitesse de pointe de 11 km/h.
Elle était plutôt maniable dans l’eau étant donné qu’il s’agissait d’une voiture bateau, mais son plus gros problème était qu’elle n’était pas étanche. La voiture fuyait à divers endroits et elle ne restait à flots que grâce à la pompe de cale qui compensait les fuites.
Si la pompe de cale s’usait, ou n’arrivait plus à suivre, l’Amphicar cessait d’être un bateau pour devenir une voiture en perdition.
16. 1961 Corvair
L’une des raisons qui firent de la Corvair une terrible voiture était que Chevrolet a négligé d’installer une suspension arrière décente dans le véhicule. Du fait de la puissance de son moteur arrière 6 cylindres, il était très facile de perdre le contrôle. C’est un problème courant des véhicules dont le moteur est à l’arrière, et le meilleur moyen de le régler est d’installer une bonne suspension.
En plus d’être difficile à contrôler, la Corvair était sujette aux fuites d’huile et selon certaines allégations, la colonne de direction d’un seul tronçon pouvait empaler le conducteur en cas de collision frontale. Le système de chauffage avait tendance à pomper les vapeurs dans l’habitacle, à cause d’un brûleur de carburant situé à l’avant du « coffre ».
17. 1966 Peel Trident
La Peel Trident semble tout droit sortir d’un film de science-fiction à petit budget. En forme de soucoupe volante, elle a été conçue et fabriquée sur l’île de Man dans les années 60. Il s’agissait de la seconde voiture à trois roues développée par la Peel Engineering Company. La Trident arborait une bulle transparente de plexiglas sur le dessus, et aussi futuriste cela puisse paraître, c’était une très mauvaise idée.
Le soleil frappant le plexiglas rendait l’intérieur très chaud et difficile à supporter. Le moteur était un 49cc de DKW, et sa vitesse de pointe était de 45 km/h. La Trident était vraiment exiguë, et il s’avère qu’être l’une des plus petites voitures du monde était considérée comme un défaut. À son actif, la Trident permettait de parcourir 133 km/l de carburant.
18. 1968 Subaru 360
La Subaru 360 était une adorable petite voiture en forme de bulle ressemblant à une coccinelle. La 360 a l’air mignonne, mais ne vous laissez pas tromper par son aspect, cette voiture est terrible. Longue de moins de 3 mètres et alimentée par un moteur deux-temps de 25 chevaux, la Subaru 360 n’allait nulle part rapidement.
Sa vitesse de pointe était de 88 km/h et il lui fallait 37,5 secondes pour passer de 0 à 80 km/h. Les portières étaient articulées sur l’arrière et s’ouvraient avec le vent. Les verrous n’étaient pas très solides et la portière conducteur ne pouvait être verrouillée de l’intérieur.
Si vous ne verrouilliez pas la portière avant de commencer à conduire, une simple rafale de vent de 30 km/h pouvait aisément l’ouvrir. Si vous deviez doubler un véhicule, ce qui pouvait être considéré comme un exploit, il vous fallait plus de 30 secondes pour passer de 50 à 80 km/h.
19. 1970 Bond Bug Three-Wheeler
La Bond Bug est le fruit de l’imagination de créateurs automobiles emballés à l’idée de faire des voitures à base de fibre de verre. Comme ils n’avaient plus à se soucier du processus onéreux consistant à plier des plaques de métal, ou des limitations que celles-ci impliquent, ils pouvaient donner à un véhicule l’aspect qu’ils désiraient.
Ce qui a donné un véhicule ressemblant au nez d’un vaisseau spatial d’un film de science-fiction sur roues. Afin d’économiser de l’argent, le fabricant n’a utilisé que trois roues, car dans la fiscalité britannique il est meilleur marché d’immatriculer un véhicule à trois roues.
La Bond Bug n’était vendue qu’en un seul coloris : orange fluo, ce qui renforce encore l’étrangeté du véhicule. Comme si l’aspect loufoque ne suffisait pas, la conception à trois roues facilitait le renversement de la voiture, ce qui la rendait à la fois laide et dangereuse.
20. 1970 AMC Gremlin
Richard Teague a imaginé certaines super voitures comme la Oldsmobile Rocket et la AMC Hornet, mais il a également conçu l’horrible AMC Gremlin. En essayant de battre Ford et GM sur le marché à l’aide d’une compacte abordable, AMC a créé la Gremlin.
Sa forme était étrange, avec un avant allongé et une partie arrière rachitique. Cela provoque des problèmes de répartition du poids et de tenue de route. Le moteur six-cylindres était lourd et connaissait des saccades, mais était plutôt puissant.
La Gremlin était plus rapide que les autres voitures de sa catégorie, mais une suspension et une tenue de route catastrophiques la rendaient dangereuse à haute vitesse. C’est un bon exemple d’un fabricant automobile essayant de rogner sur les dépenses pour faire quelques économies et qui finit avec un véhicule médiocre.
21. 1970 Triumph Stag
Introduite en 1970, la Triumph Stag était commercialisée comme « Un différent type de Triomphe ». Ils n’avaient pas tort, la Stag est effectivement différente, mais pas dans le bon sens du terme. Les Triumph précédentes étaient considérées comme jolies, tandis que la Stag était bizarre et plutôt laide.
La Stag était un cabriolet, mais comme son châssis était fragile, gros cerceau de sanglage était fixé à la traverse du pare-brise afin de renforcer la rigidité du châssis. Cela gâchait l’allure décapotable et la transformait en quelque chose d’unique et étrange.
Elle était dotée d’un moteur V8 nouvellement développée qui était bien plus puissant que le V6 qui équipait jusqu’alors les Triumph. Malheureusement, il était terriblement peu fiable. Les chaînes de distribution rompaient et les paliers principaux étaient connus pour céder. La Stag a marqué le début de la fin de la marque Triumph.
22. 1971 Chrysler Imperial LeBaron Two-Door Hardtop
La Chrysler Imperial LeBaron Two-Door Hardtop était aussi laide que peu fiable. L’extérieur était carré et plat, avec des ailes qui sont parmi les plus longues de l’histoire de l’automobile. La LeBaron Two-Door se comportait, comme vous vous en doutez, sur la route comme un bateau de 5 mètres. La direction était très flottante, aggravant le rayon de virage du véhicule surdimensionné.
La suspension faisait admirablement bien son travail, rendant au moins les balades confortables. Elle était équipée d’un moteur V8 Chrystler 440, qui était connu pour rencontrer des problèmes allant des fuites à des pannes de moteur. Pour un véhicule ayant un moteur de 350 chevaux, la LeBaron était plutôt lente, il lui fallait 10 secondes pour atteindre les 100 km/h.
23. 1971 Ford Pinto
La Ford Pinto était au mieux une voiture médiocre. Elle se maniait plutôt bien, la suspension était correcte, et le moteur, bien que peu puissant, était fiable. Ce sont les risques pris en la conduisant qui la rendaient si terrible. Lorsqu’elle était impliquée dans une collision arrière, elle avait tendance à prendre feu.
Ce problème venait du fait que la partie arrière de la Pinto n’était pas suffisamment renforcée pour protéger le réservoir de carburant. Pire encore, une note a été envoyée par Ford à sa direction concernant ce problème. Dans cette note, les responsables de l’entreprise indiquaient que cela couterait 70 millions de dollars de moins d’indemniser les familles des blessés que de renforcer le réservoir.
24. 1972 Lincoln Continental Mark IV
Le précédent modèle de Lincoln Continental était un véhicule populaire et bien réalisé. La Mark IV était un faux pas pour l’entreprise Lincoln. Les choix stylistiques étaient parmi les premières plaintes concernant la Mark IV. Une vitre d’opéra de mauvais goût, un toit standard en vinyle, des phares rétractables qui ne fonctionnaient pas toujours, étaient les premiers coupables.
Elle se maniait très difficilement, avait besoin de beaucoup d’espace pour prendre un virage et réclamait une attention constante pour l’empêcher de quitter la route. La Mark IV disposait d’un moteur correct, qui produisait 365 chevaux, mais le durcissement des restrictions d’émissions a handicapé le moteur. Après tous les changements nécessaires pour se conformer aux normes d’émissions, la puissance de la Mark IV a été réduite à un poussif 212 chevaux.
25. 1974 Jaguar XK-E V12 Series III
La Jaguar Type E était une voiture fantastique des années 60, avec une allure élégante et un moteur puissant. En 1974, elle n’était plus que l’ombre d’elle-même. En essayant de se conformer aux strictes normes d’émissions américaines, Jaguar a remplacé le moteur fiable 4,2 L six-cylindres qui était utilisé jusqu’alors, par un V12 5,3 L. Le moteur surdimensionné ajoutait énormément de poids à l’avant, rendant le nez de la sportive trop lourd.
Le moteur était également difficile à régler, car il comportait deux fois plus de soupapes. L’extérieur était rebutant, avec un nez étiré (nécessaire pour abriter l’énorme moteur) et des ailes surdimensionnées. Ses lignes n’étaient pas harmonieuses, et les pare-chocs étaient en caoutchouc, ce n’était pas la meilleure Jaguar et cela s’est reflétée dans les ventes.
26. 1975 Triumph TR7
Cinq ans après l’échec de la Triumph Stag, Triumph a lancé la TR7. Ayant la forme d’un coin, la TR7 était tout aussi mal conçue que la Stag. Le système électrique était un vrai cauchemar et les courts-circuits étaient monnaie courante.
Les carburateurs nécessitaient un entretien constant pour assurer le bon fonctionnement de la voiture. Les chaînes de distribution cédaient, le toit fuyait, les pompes à eau et à huile étaient connues pour leurs défaillances, et les phares rétractables refusaient de se lever.
Un rapport mentionne même la chute de l’essieu arrière de la voiture. La TR7 est l’un des derniers véhicules vendus par Triumph en Amérique, et l’un des derniers construits par l’entreprise avant qu’elle ne ferme ses portes en 1984.
27. 1975 Bricklin SV1
La Bricklin SV1 était la création de Malcolm Bricklin, un millionnaire qui avait fondé Subaru en Amérique plus tôt. Le concepteur de la Bricklin était Herb Grasse. L’objectif était de réaliser une voiture de sport sûre et économique, la SV n’a rempli que l’objectif de sécurité.
Du fait du poids de tous les dispositifs de sécurité ajoutés, elle n’était qu’une voiture de sport sûre. La cage de protection, les portes-papillon motorisées, et les pare-chocs étaient trop lourds pour le moteur V8.
Bricklin a tenté de n’utiliser que de la fibre de verre et du plastique acrylique, qui devaient encore être perfectionnés à l’époque, avec pour conséquence des taux de pannes et des coûts de production plus élevés. Le radiateur était petit et ne disposait que d’une seule ouverture, provoquant la surchauffe de la voiture.
28. 1975 Trabant
Signifiant « Satellite » en allemand, le nom de la Trabant a été inspiré par le Spoutnik soviétique. La voiture a été produite en Allemagne de l’Est et est un exemple de véhicule créé par le communisme. Le moteur était obsolète et inefficace, avec seulement 26 chevaux, et l’échappement fumait incroyablement et dégageait de nombreux polluants.
La Trabant produisait neuf fois plus d’hydrocarbones et cinq fois plus de monoxyde de carbone que la voiture européenne moyenne de 2007. Le moteur deux-temps ne disposait pas de système d’injection à l’huile, donc il fallait ajouter l’huile directement dans le réservoir de carburant.
En parlant de réservoir, l’absence de pompe à carburant dans la Trabant signifiait que le réservoir devait être placé au-dessus du moteur dans le compartiment moteur. Afin que le carburant parvienne au carburateur grâce à la gravité. L’emplacement du réservoir augmentait le risque d’incendie lors des accidents frontaux.
29. 1975 Morgan Plus 8 Propane
La Morgan Motor Company a fabriqué certaines belles voitures à son époque. Avec ses ailes, son châssis en bois, et sa suspension avant à colonne unique, les Morgan étaient construites pour imiter les voitures anciennes. Sans en savoir plus, vous pourriez penser que ces véhicules ont été réalisés dans les années 30.
Au début des années 70, les normes sur les émissions et la sécurité sont devenues plus strictes aux États-Unis, forçant Morgan à arrêter de vendre ses voitures aux sur le territoire américain. Afin d’offrir une durée de vie plus importante à la Morgan Plus 8, Bill Fink, un riche concessionnaire automobile, a réussi à améliorer une Buick/Rover 8 afin de la faire fonctionner au propane.
Pendant quelques années, les gens conduisaient avec un réservoir de propane derrière le pare-chocs arrière, rendant la Morgan Plus 8 presque aussi dangereuse que la Pinto.
30. 1976 Aston Martin Lagonda
Conçue par William Towns, la Aston Martin Lagonda a été décrite comme une interprétation extrême du style classique « papier plié » des années 70. À sa sortie et jusqu’à aujourd’hui, la Lagonda est considérée comme une voiture au design étrange.
L’intérieur était couvert de cuir et les instruments électriques étaient à la pointe pour l’époque. Le problème est qu’ils tombaient constamment en panne. La Lagonda était équipée de tableaux de bord à diodes lumineuses et de commandes tactiles, c’était bien quand cela fonctionnait, mais la plupart du temps ce n’était pas le cas.
Les problèmes mécaniques étaient également fréquents sur la Lagonda, et le moteur nécessitait des réparations constantes. Sur le papier, la Lagonda était une excellente idée, mais la technologie n’était pas encore au point à cette époque. À moins d’avoir des connaissances en électronique et en mécanique automobile, il vous aurait été difficile de garder la Lagonda sur la route.
31. 1976 Chevrolet Chevette
La Chevette a été construite pour être un véhicule économique. Bien qu’ayant atteint son objectif, le résultat final était un tacot peu fiable. Les interrupteurs des phares subissaient des courts-circuits, les transmissions tombaient en panne de manière précoce, et parfois la voiture ne démarrait tout simplement pas.
La vitesse de pointe de la Chevette était faible du fait de son minuscule moteur de 51 chevaux et son insuffisante transmission à quatre rapports. Les freins étaient terriblement inadéquats, ce qui compliquait l’arrêt du véhicule. En termes d’allure, la Chevette était une petite voiture assez laide, avec son long museau et son corps courtaud.
Grâce à la loyauté envers la marque, de nombreuses personnes ont acheté la Chevette lors de sa sortie, et du fait de leur mauvaise expérience, de nombreux consommateurs ont fini par changer de marque automobile.
32. 1978 FSO Polonez
La FSO Polonez est un véhicule polonais, qui était considéré par beaucoup comme l’une des voitures les moins fiables et les moins élégantes de tous les temps. Son nom lui vient de la danse polonaise : polonez. Les matériaux utilisés pour construire la Polonez étaient bon marché, rendant la voiture relativement dangereuse.
Jeremy Clarkson de l’émission de la BBC Top Gear a prononcé ces mots vis-à-vis de la Polonez : « Fabriquée par des communistes à partir d’un acier si fin que vous pourriez en faire un cache-cou, elle est aussi fiable et durable que l’érection d’un retraité. Je ne peux seulement en déduire que le styliste tentait de dessiner une voiture après avoir consommé quatre litres d’absinthe. »
Même s’il s’agissait d’une voiture plutôt terrible, la Polonez a été produite jusqu’en 2002.
33. 1978 AMC Pacer
C’est peut-être la voiture que Wayne et Garth conduisaient dans Wayne’s World, mais la AMC Pacer était loin d’être une bonne voiture. Même avec le statut d’icône que la Pacer a obtenu grâce à ces films, elle est toujours considérée comme l’une des voitures les plus laides de tous les temps, comme le confirme un sondage mené par la société d’assurance Hagerty Insurance.
Le grand pare-brise bulbeux agissait comme une loupe grossissante et réchauffait rapidement l’habitacle, et même le système de ventilation ne pouvait pas vous sauver, lorsqu’il fonctionnait. La Pacer avait des portières asymétriques, la droite était plus longue que la gauche, les passagers pouvaient monter à l’arrière plus facilement.
Mais son design fantaisiste a eu des conséquences inattendues. Quand la Pacer était convertie en break, les objets stockés à l’arrière tombaient lorsque la portière droite était ouverte.
34. 1980 Corvette 305 « California »
Du fait des normes fédérales strictes des années 70 concernant les émissions, de nombreuses puissantes voitures énergivores des années 60 que nous aimions tous sont devenues des versions sous-motorisées d’elles-mêmes dans les années 70 et 80.
Parmi les voitures qui ont subi ce traitement, la Corvette a été la plus touchée, et tout particulièrement sa version « California ». En raison des normes encore plus strictes en Californie, la Corvette a été équipée d’un moteur V8 peu puissant ne fournissant que 180 chevaux et d’une énergivore transmission automatique à trois vitesses.
De la Corvette elle ne portait que le nom, elle a été vidée de son essence et sa dépouille a été vendue au grand public. Heureusement, des avancées technologiques ont permis de rendre la Corvette conforme aux normes d’émissions et de lui redonner la puissance que nous adorons.
35. 1980 Ferrari Mondial 8
Ferrari n’est pas une marque que vous pensiez voir figurer dans cette liste, mais même elle a fait quelques erreurs. La Mondial était basée sur le châssis de la 308 et était grosse, lourde et peu puissante pour une Ferrari. Le mi-moteur V8 ne produisait que 214 chevaux. L’électronique avait pour habitude de tomber en panne et l’odeur de fils brûlés était courante.
Le moteur connaissait lui aussi son lot de problèmes. Certaines lacunes de la Mondial peuvent être imputées à la décision de créer une Ferrari abordable, débouchant sur un véhicule bas de gamme. Il semble qu’à chaque fois qu’un constructeur d’automobiles de sport de pointe essaie de fabriquer une sportive bon marché il finit par produire quelque chose comme la Mondial.
36. 1981 Cadillac Fleetwood V-8-6-4
La Cadillac Fleetwood V-8-6-4 était une voiture assez fiable, bien construite, à l’exception d’une chose : le dispositif de désactivation des cylindres. En 2017, la désactivation des cylindres est une excellente idée.
Lorsque le moteur est soumis à une charge légère, l’ordinateur de bord désactive une rangée de cylindres et la consommation de la voiture diminue. En 1981, cependant, les ordinateurs de bord étaient toujours à l’essai. La désactivation de cylindre de la V-8-6-4 était tout sauf régulière. Il lui manquait la programmation et la puissance de traitement nécessaire pour gérer efficacement le système.
La voiture pouvait cahoter, caler, pédaler, trembler, et dans des cas extrêmes, tomber en panne. Cadillac a publié treize mises à jour pour les puces de l’ordinateur de bord pour corriger le problème, mais cela n’a pas suffi. Heureusement, le véhicule pouvait être emmené chez le vendeur pour désactiver le système.
37. 1981 DeLorean DMC-12
La DeLorean est peut-être une voiture iconique du fait de son rôle dans la saga Retour vers le Futur, mais la vraie DeLorean était loin d’être aussi cool que son homologue qui voyage dans le temps. C’est l’invention de John Z. DeLorean, et les premières ont été produites dans une usine d’Irlande du Nord.
La voiture était lourde, sous-motorisée et excessivement chère. Le moteur Peugeot V6 2,8 l sous le capot n’était pas fait pour déplacer ce monstre d’acier inoxydable. Sans modifications, elle avait peu de chances d’atteindre les fameux 88 mph (141 km/h).
La seule chose que la DeLorean avait à son actif, c’était son look cool, en particulier celui de ses portières. Le seul problème avec les portières papillon était qu’une fois les charnières usées, il fallait beaucoup de force pour les ouvrir et les fermer. En faire tomber une sur votre jambe était loin d’être plaisant.
38. 1982 Cadillac Cimarron
Afin de pénétrer le marché des compactes de luxe durant les années 80, Cadillac a précipité la production de la Cimarron. Ils ont pris le châssis d’une petite voiture GM et l’ont couvert d’éléments clinquants. Garniture en cuir, air conditionné, jantes en alliance, balayage intermittent, et tout ce qu’ils pouvaient mettre dans la voiture a été ajouté.
Les clients ont vu clair dans le stratagème de Cadillac et ont immédiatement reconnu la voiture : la Chevrolet Cavalier couverte de paillettes et de clinquants. Le moteur était le même petit quatre cylindres qui équipait la Buick Skyhawk et la Oldsmobile Firenza. Cadillac a tenté de la garder sur le marché, lui ajoutant même une option V6 en1985, mais les consommateurs n’ont jamais mordu à l’hameçon.
En 1988, la Cimarron a été abandonnée. C’était un tel échec pour Cadillat que le directeur produit de la marque, John Howell, a gardé une photographie de la Cimarron dans son bureau avec la légende « N’oublions pas ».
39. 1982 Camaro Iron Duke
La Camara est une voiture connue pour son moteur puissant et son potentiel de vitesse. La Camaro Iron Duke était son exact opposé. Le moteur était un quatre cylindres de 2,5 l produisant seulement 50 chevaux. Le Iron Duke était le plus petit, le moins puissant, le moins Camaro des moteurs placés sous un capot de la marque.
Pire encore, le Iron Duke était fixé à une terrible transmission à trois vitesses. Avec un temps de zéro à cent de plus de 20 secondes, elle n’avançait pas. C’est plutôt embarrassant d’être assis derrière le volant d’une Camaro et de se faire dépasser par une grand-mère en break.
40. 1984 Maserati Biturbo
La Maserati Biturbo est un autre exemple d’un fabricant de voitures de luxe tentant de produire une voiture plus petite et abordable. Non sans audace, Maserati a arrêté de produire des voitures de sport puissantes et s’est concentrée sur des véhicules plus petits, aboutissant à la création de la Biturbo.
C’était un double gênant de la BMW série 3, avec des roues arrières motrices et un moteur six cylindres. Le moteur était équipé d’un double turbo, le premier double turbo sur une voiture de série.
Maserati a au moins le mérite d’être la première marque à voir fait cet effort. La Biturbo aurait été une bonne voiture, si elle n’avait pas si mal faite. Si cela pouvait fuir, casser, brûler, se gripper, ou simplement arrêter de fonctionner,cela se produisait sur la Biturbo.
41. 1985 Mosler Consulier GTP
Élaborée par Warren Mosler, la Consulier GTP était une voiture de course construite à partir de pièces et de morceaux d’autres voitures. Le moteur d’une voiture, une colonne de direction d’une autre, des jauges mélangées, une suspension tirée d’une troisième voiture, et une transmission provenant encore d’ailleurs.
Son but était d’économiser de l’argent et de rendre la voiture plus légère. Ce fut une réussite, la voiture bénéficiait d’une puissance massique supérieure et a finalement été interdite en course. Le problème de la Consulier GTP était son allure.
C’est l’une des voitures les plus hideuses jamais construites, elle semblait avoir été assemblée à la hâte dans une arrière-cour d’un pays du bloc de l’Est. Cette expérience prouve que fabriquer une voiture est bien plus difficile que ça en a l’air, et que cela requiert plus que de simples connaissances techniques.
42. 1985 Alfa Romeo GTV 6
Généralement, l’écusson GTV est arboré sur les véhicules Alfa Romeo puissants, il a été fièrement porté par sur des championnes de rallyes dans les années 60 et 70. Durant les années 80 sous-motorisées, il a été apposé sur la GTV 6 qui était loin d’être impressionnante. L’extérieur de la GTV 6 a été salué, la carrosserie fastback était agressive et appropriée à un véhicule doté de l’écusson GTV.
Malheureusement, son moteur était catastrophique. Les joints, les tuyaux, et les courroies étaient fragiles et sujets aux pannes, aboutissant à des fuites constantes, et dans certains cas à des pannes de moteur. Pire encore, Alfa Romeo a quitté le marché américain dans les années 90, rendant les pièces de rechange difficiles à trouver.
43. 1985 Yugo GV
Importée par Malcolm Bricklin, l’homme qui est également à l’origine de la Bricklin SV1, la Yugo GV était une voiture horrible. Construite dans la Yougoslavie soviétique, la Yugo GV semblait avoir été construite rapidement afin de permettre aux monteurs d’aller ailleurs, peut-être pour fabriquer une meilleure voiture.
Le moteur était peu puissant, aboutissant à une mauvaise accélération et une vitesse de pointe faible. Il tombait régulièrement en panne, à cause des claquements de la courroie de distribution. Le système électrique était connu pour ses courts-circuits, ce qui poussait cette merveilleuse odeur de fils brûlés à envahir l’habitacle, et parfois des pièces de la voiture tombaient tout simplement.
Certaines personnes affirment qu’un entretien rigoureux de la Yugo permettait de la faire fonctionner sans problème, mais un tacot qu’il vousfaut constamment entretenir reste un tacot.
44. 1989 Eagle Premier
Rien ne vient racheter la Eagle Premier. Le design extérieur n’avait aucun style, des lignes génériques et des coins carrés. Le moteur était un quatre cylindres de 2,5 l AMC produisant seulement 111 chevaux.
L’intérieur était fade et sans fioritures, bien que la voiture était commercialisée comme un véhicule de luxe. La Premier était terne en tout point, comme si ses créateurs n’avaient même pas essayé de faire une voiture que les consommateurs pouvaient vouloir.
Cette voiture ressemble à la silhouette générique d’un véhicule que vous pourriez voir sur un poster vieux de 25 ans accroché au mur d’une auto-école fatiguée, générique et apathique, défraîchie et délavée après des années d’exposition à la lumière des néons.
45. 1990 Ford Explorer
Le Ford Explorer est l’un des véhicules de l’écurie Ford qui s’est le mieux vendus, et à juste titre, car l’Explorer est un excellent véhicule. La raison pour laquelle il se trouve dans cette liste est à cause de la controverse des pneus Ford/Firestone. Lorsqu’il a été venu pour la première fois en 1990, des documents internes de Ford indiquaient que les ingénieurs de l’entreprise conseillaient de faire des changements après qu’il se soit renversé durant des tests précédents la production.
Plutôt que de donner suite à ces conseils, Ford a réduit la pression recommandée des pneus à 26. La pression réduire provoquait un échauffement des pneus, conduisant à la séparation de la bande, et au renversement du véhicule. Selon les estimations, cette défaillance a provoqué plus de 240 morts et plus de 3 000 blessures graves ont également été rapportées.
46. 1991 Subaru SVX
La marque Subaru n’est pas connue pour produire de mauvaises voitures, elle est souvent saluée comme l’un des meilleurs fabricants automobiles de la planète, mais la SVX est une véritable bévue. Elle constitue un monument d’esthétique malencontreuse, ses panneaux étranges et ses fenêtres complexes la définissent, et l’ont tué lors des expositions.
Les fenêtres étaient conçues en deux parties, avec des parties extérieures fixes intégrant des vitres coulissantes. Elles ont peut-être du sens pour le créateur, mais pour le reste du monde, elles semblaient ridicules.
Comme la mode de porter les vêtements à l’envers durant le, fort heureusement, bref règne du duo hip-hop Kriss Kross, les fenêtres radicales de la SVX ont connu une mort rapide. La voiture a été retirée du marché en 1995, quatre ans seulement après sa sortie.
47. 1995 BMW 318ti
Commercialisée en 1995 la BMW 318ti était une berline trois portes visant les consommateurs ne pouvant s’offrir la plus onéreuse série 3. BMW a essayé de produire une voiture vraiment bon marché, en partant du principe que les gens l’achèteraient tout simplement, car elle arborait un écusson BMW. Les consommateurs ne sont pas tombés dans le piège, car la voiture semblait bas de gamme à l’extérieur comme à l’intérieur.
Elle ressemblait à une E36 série 3 dont on aurait haché l’arrière pour le remplacer par un hayon. Le seul moteur était un 1,8 l quatre cylindres ne développant que 138 chevaux et à qui il fallait plus de 9 secondes pour atteindre les 100 km/h. L’intérieur était couvert de plastique de mauvais goût et les sièges étaient inconfortables, même pour les courtes distances. Les ventes ont été désastreuses.
48. 1996 Ferrari F50
Après avoir produit la géniale F40, une voiture capable d’atteindre des vitesses supérieures à 300 km/h, Ferrari a tenté de transformer une nouvelle fois l’essai avec la F50. Le moteur était puissant, avec ses énormes 513 chevaux derrière les roues arrières. La suspension était parfaitement réglée, permettant à la F50 de virer comme la supercar qu’elle était.
Les fidèles de Ferrari se sont arraché les moins de 400 F50 produites sans sourciller, mais elle était hideuse. C’est incontestablement la voiture la plus laide jamais construite par Ferrari. Les creux sur le capot, les cavités profondes sur les panneaux latéraux, et l’aileron intégré à l’aile arrière aggravaient le cas de la Ferrari F50.
49. 1997 GM EV1
Lors de sa sortie, la EV1 était en avance sur son temps. C’était le meilleur véhicule électrique que l’on ait jamais vu. Conçue pour être conforme aux strictes normes californiennes concernant les véhicules à émissions quasi nulles, la EV1 était une voiture correcte. Une puissance décente, lui fournissant une bonne vitesse, tout en étant plaisante à conduire.
GM affirmait que la EV1 était la prochaine étape pour les voitures électriques, éliminant la pollution provoquée par les moteurs à essence. Malheureusement, GM avait tout faux. La technologie de batterie était insuffisante à l’époque pour confirmer les affirmations de GM.
Les batteries plomb-acide n’offraient pas aux conducteurs l’autonomie nécessaire pour rendre ce véhicule utile. Les batteries hybrides nickel-métal développées plus tard ne tenaient pas non plus la charge. La EV1 était incroyablement onéreuse à produire, poussant GM à mettre fin au projet.
50. 1997 Plymouth Prowler
À la fin des années 90, les ingénieurs de Chrysler ont eu les mains libres pour créer ce qu’ils souhaitaient dans un style « hod rod » ou « sportster ». Le résultat a été une création de Thomas C. Cale, la Plymouth Prowler. Elle ressemblait à un hod rod des années 30, mais n’avait pas un moteur de hod rod sous le capot.
En rognant sur les dépenses et en faisant des économies de bouts de chandelle, Chrysler a mis un moteur V6 3,5 l sous le capot de la Prowler, lui apportant une puissance de seulement 250 chevaux. L’ouverture des roues avant et la carrosserie hod rod lui donnaient une belle allure, mais son manque de puissance la rendait rebutante.
Pire encore, elle a été affligée d’une transmission automatique, vous empêchant de la conduire comme la speedster qu’elle semblait être.
51. 1998 Fiat Multipla
Si un prix existait pour la voiture à l’allure la plus étrange, le Fiat Multipla l’aurait remporté haut la main. Les feux de route étaient situés en bas des montants A, ceux-ci étaient enveloppés sous le pare-brise et reliés, donnant lieu à ce hideux bourrelet sur le capot, l’arrière était volumineux et avait une forme étrange, et tout ceci reposait sur des petites roues.
Le véhicule ressemblait à une voiture qui aurait été bombardée à maintes reprises par des radiations jusqu’à sa mutation. En termes de mécanique, le Multipla était une voiture correcte. La suspension supportait à peu près tout, le moteur fournissait une puissance adéquate, et l’intérieur était confortable.
Sans ce look horrible, le Multipla ne figurerait pas dans cette liste. Je ne sais pas à quoi pensait Fiat lorsqu’ils ont conçu cette horreur.
52. 2001 Pontiac Aztek
Un autre véhicule hideux, la Pontiac Aztec a presque fait l’unanimité contre elle lorsqu’elle a été dévoilée au Salon de l’auto de Détroit. La voiture était un amas de plastique encombrant et bizarre, qui ne ressemblait à rien d’autre sur la route. Plutôt que d’embrasser l’allure unique de l’Aztek, la plupart des gens la fuyaient.
Des entretiens avec les concepteurs de GM ont révélé que le design original de l’Aztek a été modifié, altéré, et qu’ils ont rogné sur les dépenses pour accoucher de ce que nous connaissons aujourd’hui. Bizarrement, quelques années après l’arrêt de la production, elle a connu un regain de popularité et d’intérêt grâce à son apparition dans la série Breaking Bad.
Après avoir vu le caractère principal Walter White conduire une Aztec, la voiture est soudainement devenue plus cool que lorsqu’elle était encore produite.
53. 2001 Jaguar X-Type
La Jaguar X-Type a été conçue pour concurrencer les véhicules compacts à traction arrière. Le problème est que Jaguar, ou plus précisément Ford, ne souhaitait pas dépenser d’argent pour développer un nouveau châssis. Ford a donc préféré utiliser le châssis de la Contour pour créer la Jaguar X-Type.
Les culasses du moteur ont été améliorées et une transmission intégrale ajoutée afin d’attirer un plus grand public. L’intérieur rafraîchi à l’aide de bois plaqué et d’une bonne dose de cuir, tandis qu’une grille chromée similaire à celle des autres Jaguar a été installée sur l’extérieur.
Durant la première année, les ventes étaient bonnes, avec 33 018 unités écoulées, mais cela n’a pas duré. La X-Type était moquée pour n’être qu’une Ford recarrossée et non une « vraie » Jaguar. Les ventes ont finalement dégringolé et la X-Type a été abandonnée.
54. 2002 BMW Série 7
La Série 7 était, et est toujours, une voiture géniale. Rapide, confortable, dotée d’une suspension et d’une tenue de route excellente, et profitant de l’excellence de l’ingénierie allemande. Ce qui fait de la Série 7 de 2002 l’une des pires voitures du monde est son système iDrive.
Lancé en 2002, le système iDrive était joystick/bouton maladroit situé sur la colonne centrale qui contrôlait pratiquement tous les équipements électroniques de la voiture. Contrôle de la température, commandes audio, navigation, éclairage intérieur, le bruit des portières, si on pouvait régler un élément électronique, le iDrive s’en chargeait.
Le problème était que c’était un cauchemar à contrôler. Essayer de naviguer de sous-menu en sous-menu pour trouver ce que vous cherchiez était si exaspérant que vous aviez de bonnes chances d’abandonner et d’accepter la voiture en l’état. Au fil des ans, BMW a apporté des changements au système pour le rendre plus facile à utiliser, mais le système sorti initialement fait de la Série 7 une voiture terrible.
55. 2003 Citroën C3 Pluriel
La Citroën C3 Pluriel est une variante de la C3 construite par Citroën. Tandis que la version ordinaire de la C3 est une petite voiture efficace, la Pluriel était un désastre. Le toit était amovible pour transformer le véhicule en cabriolet, mais aucun espace n’était prévu dans la voiture pour stocker les montants du toit. En cas d’orage soudain, les occupants étaient trempés.
Elle disposait d’une capote en tissu amovible située au centre du plafond du véhicule, mais elle était sujette aux fuites et n’abritait que moyennement de la pluie. Si le toit avait été mieux fabriqué, la Pluriel ne figurerait pas dans cette liste, mais pouvoir la transformer en cabriolet sans pouvoir remettre le toit en cours de trajet est impardonnable.
56. 2007 BMW X6
Surnommée « La voiture la plus stupide au monde » par Top Gear la BMW X6 est un étrange choix de design pour BMW. Considérée comme un utilitaire sportif par BMW, la X6 est un mélange entre un SUV et une berline sportive. Malheureusement, la X6 n’est ni l’un ni l’autre. En termes d’allure, la X6 est une réussite, mélangeant la carrure d’un SUV et le style d’une berline sportive, en termes de performance, c’est une tout autre histoire.
La position de conduite haute donne au X6 un centre de gravité trop élevé pour négocier les virages comme une sportive, tandis que ses capacités tous-terrains ne tiennent pas la comparaison avec un SUV standard. Au fil des ans, elle a trouvé son rythme de croisière, s’améliorant à chaque révision, mais la première version était une fusion médiocre.