L’extraverti-introverti, aussi appelé ambiverti, est un des archétypes de la personnalité humaine les moins profondément traités par Carl Jung. Nous disposons des qualités propres aux extravertis comme de celles des introvertis.
Il est tout aussi probable que je sorte avec des amis ou que je reste chez moi pour lire ou regarder un film. Cela ne dépend pas seulement de mon humeur, mais aussi du livre ou du film, des amis dont il est question, de mon niveau de fatigue, etc. Alors que la question des ambivertis n’est pas vraiment abordée, il s’agit d’une personnalité intermédiaire et une part importante de la population.
Nous sommes capables de disparaître, mais nous revenons toujours.
Après des moments passés en soirées, au travail, à jouer, à voyager… Nous devons récupérer. La meilleure façon de le faire est de nous isoler. De temps à autre, nous pouvons réquisitionner un ami pour qu’il nous accompagne. Il nous faut plus de temps qu’à nos amis introvertis pour atteindre notre limite, mais cela finit par arriver.
Nous devons récupérer, afin de pouvoir de nouveau incarner des êtres sociaux, positifs, charmants et productifs. Ne prenez pas cela personnellement, il ne s’agit pas d’éviter quelqu’un en particulier, juste de passer du temps avec nous-mêmes.
Le bavardage.
Ce n’est définitivement pas notre chose préférée, mais nous pouvons nous y adonner, et plutôt bien. Nous savons ce que veulent les gens et la meilleure façon de leur fournir. Le bavardage est souvent aussi ennuyeux que convenu. De vrais sujets intéressants nous passent par la tête pendant que nous attendons que cette obligation sociale prenne fin.
Quand nous le pouvons, nous rejoignons nos amis, notre famille, ou quelqu’un qui a quelque chose d’intéressant à dire. Le bavardage ne nous affecte pas autant qu’il nous agace.
Nos esprits ne tiennent pas en place.
Nos esprits semblent toujours galoper dans au moins neuf directions différentes. La manière dont nous gérons cela diffère selon notre état d’esprit et des personnes qui nous entourent. Parfois, nous devrons rester seuls pendant dix minutes. Nous pouvons ignorer tout le monde et cesser les obligations sociales pendant un moment.
Ou nous l’utilisons comme un carburant pour tout faire et saluer tout le monde. Nous pouvons être incroyablement sociaux pour relâcher quelques-unes des milliers d’idées qui habitent nos crânes et entendre quelques-unes des vôtres. Je sais que ça part un peu dans tous les sens, mais il ne tient qu’à vous de nous accepter (ou non) comme nous sommes.