Voici 10 erreurs qu’une femme mûre ne commettra plus jamais en amour.

J’ai presque 42 ans et de temps en temps j’aime à dire que je ne crois pas à l’amour, au romantisme ou au bonheur éternel. Avec les hommes, j’expose les choses de manière directe. Je leur dis sans hésitation ce que j’aime et ce que je n’aime pas. Et, si nécessaire, je leur dis également d’aller au diable sans aucune hésitation.

Régulièrement, je jette un coup d’œil dans le miroir : peut-être que mon cœur s’est endurci ou que mon âme s’est évanouie ? Par le passé, j’étais capable d’attendre nuit et jour de recevoir un simple texto de la part d’un mec, de traverser le globe s’il m’appelait, d’acheter des cadeaux onéreux sans même y penser juste pour le rendre heureux. Je lui préparais ses plats préférés pour le petit-déjeuner et le dîner, et je fatiguais mes amies à force de me faire du mauvais sang à propos de mes relations.

Naturellement, tout ceci s’est produit avec un certain nombre d’hommes, certains que j’ai aimés, d’autres avec lesquels j’ai vécu. D’autres encore dont j’étais amoureuse, et ceux dont j’étais éprise, mais qui ne m’accordaient même pas un regard.

Chaque fois, j’étais prête à donner énormément au nom de l’amour. Mais je ne suis plus prête à faire cela, cela signifie-t-il que je ne peux plus aimer ?

Quand nous sommes jeunes, nous partons dans une douloureuse quête de nous-mêmes. Lorsque nous avons entre 18 et 25 ans, nous ne nous voyons que comme une matière brute à façonner.

Comment savoir ce que vous aimez, connaître vos limites, et savoir qui vous êtes réellement, sans faire de multiples expériences ? C’est pourquoi nous passons nos jeunes années à nous lancer dans diverses expériences, concernant nos apparences, nos professions, nos vies sexuelles, ou en matière d’amour.

Après environ 25 ans de tentatives différentes, nous obtenons ce dont nous avons besoin : une éducation, une expérience professionnelle, et un grand nombre de cicatrices émotionnelles laissées par nos relations. Nous ne sommes plus aussi débridés en ce qui concerne les expériences, et nous avons une meilleure idée de ce que sont nos objectifs. De nombreuses personnes commencent à se marier et à avoir des enfants, ou ils commencent à bâtir des relations sérieuses rendant ces choses possibles dans le futur.

Notre compréhension de la vie est déjà bonne, mais nous ne savons encore que peu de choses sur nous-mêmes. Nous confondons nos désirs avec ceux d’une société plus large. Nous remplaçons l’amour par un sens de l’abnégation. Nous pensons que les hommes nous quitteront si nous ne cédons pas à leurs caprices.

La maturité : pour moi, c’est l’âge où vous vous rencontrez vraiment. Après la cécité de la jeunesse et les sacrifices, nous commençons à vivre pour nous-mêmes.

Cela ne signifie pas que nous n’avons besoin de personne d’autre. Cela veut-il dire que nous avons réussi, que nous sommes devenues égoïstes, autonomes, ou solitaires ? Non. Nous désirons autant trouver l’amour, la chaleur, et avoir des relations que lorsque nous avions 20 ans.

Mais à ce stade, nous réalisons qu’au sein d’une relation saine tout est réciproque. Souvent, nos partenaires veulent toutes ces choses pour eux ou ne restent pas assez longtemps dans nos vies. Pour reprendre les célèbres paroles de Omar Khayyam : « je n’ai pas besoin de la personne qui n’a pas besoin de moi ».

C’est pourquoi il y a certaines choses que je ne ferais plus…

1. Je n’attends pas d’appels ou de textos d’hommes.

Je leur écris moi-même ou efface ceux qui ne trouvent même pas le temps de m’écrire une réponse rapide du type : « Désolé, aujourd’hui je ne suis pas disponible. Je t’appelle dès que possible. »

2. Je ne veux pas me rendre à un rendez-vous galant si ni l’heure ni le lieu ne me conviennent.

Si le temps, les désirs, ou le confort d’une femme n’ont aucun intérêt pour un homme, cela signifie qu’il n’est pas intéressé par la femme en question. Et je n’ai pas besoin de ce type d’homme.

3. Je ne lui pardonne pas de ne pas m’offrir de cadeau pour mon anniversaire ou d’autres dates importantes.

J’aime les hommes qui dépensent de l’argent pour la femme qu’ils aiment, c’est comme ça. Les personnes avares en argent sont généralement également avares dans d’autres domaines. Ne pas se souvenir d’une date importante pour votre partenaire montre le peu de valeur que vous lui apportez.

Naturellement, nous avons envie de gâter ceux que nous aimons, pour les rendre heureux. Ce qui est important à leurs yeux devrait également l’être pour nous. Si vous n’y prêtez pas attention, que vous oubliez, ou que vous refusez de faire cet effort, vous pouvez aussi bien oublier mon numéro de téléphone.

4. Je ne cherche pas d’excuses à un homme qui manque de succès ou de moyens.

Cela ne signifie pas pour autant que l’argent est la seule chose que je cherche chez un homme. Mais l’idée selon laquelle vous pouvez vivre un conte de fées tant que vous aimez quelqu’un, même si vous vivez dans un taudis, ne correspond pas à ma vision de la relation. Nous avons vécu dans d’horribles appartements lorsque nous avions entre 20 et 30 ans. À 40 ans, nous avons besoin de quelque chose de confortable, non d’excuses.

5. Je ne reste pas silencieuse à propos de ce que je n’aime pas.

Je ne cherche pas à rendre un homme fou en me plaignant continuellement. Mais il y a des choses qu’une autre personne ne pourra pas comprendre ou remarquer, tout simplement, car c’est une autre personne.

Si je n’aime pas rouler à vive allure, que cela m’effraie, je ne le garderais pas pour moi et ne feindrais pas le plaisir lorsqu’un homme essaiera de m’impressionner en accélérant jusqu’à 180 km/h. Je n’utiliserais pas de légers signaux pour lui montrer que je n’aime pas ça. Je le dirais franchement, « Ne roule pas trop vite, s’il te plaît. Cela m’effraie. »

6. Je n’ai pas peur de poser des questions de tous types. Et je suis prêt à entendre toutes les réponses.

Lorsque nous sommes jeunes, nous craignons de lever le voile sur ce que nous ne comprenons pas, car nous ne souhaitons ni angoisser, ni blesser, ou encore effrayer notre homme. Mais c’est précisément ce manque de clarté qui nous blesse. Je ne veux plus être blessée, et c’est pour cela que je suis prête à tout clarifier.

7. Je ne confonds pas sexe et amour. Le sexe peut être connecté à l’amour, mais il peut aussi ne rien avoir à voir avec lui.

L’amour, pour moi, signifie repasser mon haut, rester discret le matin, car je préfère le silence, se souvenir du nom de mon chat et de combien de sucres je mets dans mon café, m’offrir un bouquet de fleurs fraîchement coupées et encore humides de rosée au printemps, réparer les fuites. S’il n’y a rien de tout cela, mais que du sexe, alors cela signifie que nous ne faisons que coucher ensemble.

8. Je ne suis pas jalouse de l’amie d’un homme ou de son travail.

Ou de ses enfants d’une relation passée. Si un homme m’aime, il trouvera du temps pour moi. Il me trouvera une place même dans un programme très chargé de voyages d’affaires, de football, et d’après-midi passé avec son fils. Je peux l’accepter, car j’ai moi aussi un programme chargé.

Si nous trouvons tous les deux du temps pour l’autre, cela signifie que tout va bien, que notre relation existe.

Si je suis la seule à trouver du temps pour lui et qu’il est toujours occupé, cela veut dire que je dois trouver quelqu’un d’autre.

9. Je ne suis pas une repasseuse. Je n’aime pas cela.

Même lorsqu’il s’agit de mes propres vêtements, alors ceux de quelqu’un d’autre… Je refuse de faire quoi que ce soit que je n’aime pas faire pour un homme. S’il m’aime, il repassera lui-même ses chemises.

10. Je n’essaie pas de m’améliorer pour un homme.

En fait, lorsque je rencontre quelqu’un je peux être impolie, cynique, trop franche. Je ne rechigne pas à discuter de mes problèmes et de mes difficultés. Quelqu’un qui le souhaite peut toujours chercher à me connaître davantage. Ceux qui ne le souhaitent pas peuvent continuer sans moi.

J’ai presque 42 ans et je suis comme une tige de bambou : directe, robuste, flexible et peu exigeante. Il est difficile de me briser, de me plier à votre volonté, ou de me déraciner. Je me suis renforcée à cause des épreuves de la vie, mais je désire toujours aimer. Je ne suis simplement plus prête à ma sacrifier pour son bien. L’amour c’est la création, pas la destruction et le sacrifice. Donc, créons.

Auteur : Elena Shpundra, psychologue.