Selon la science, le premier-né est le plus intelligent.

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Selon une nouvelle étude menée par l’Université de Leipzig, en Allemagne, le premier enfant profite d’une augmentation de son QI, car il doit apprendre des choses à ses frères et sœurs plus jeunes. Recevoir une attention exclusive contribue également positivement au QI.

On pense que ces différences d’intelligence sont davantage dues à l’éducation qu’à la biologie.

L’étude estime à 1,5 la différence de QI par frère et sœur. Toutefois, dans une famille avec deux enfants, l’aîné ne domine pas nécessairement, car il a 60 % de chances d’avoir un QI plus élevé. Cela signifie que le plus jeune a toujours une forte chance de le dépasser.

En plus d’une intelligence accrue, d’autres enfants présentent également une meilleure perception de la puissance de leurs cerveaux. Les données de l’étude viennent de tests de QI et de personnalité provenant de trois études nationales, dont une menée au Royaume-Uni auprès de plus de 20 000 participants.

Le Dr Juhlia Rohrer a déclaré au Daily Mail : « L’une des théories c’est que les enfants qui suivent “délayent” les ressources des parents. »

« Alors que l’aîné bénéficie de toute l’attention des parents, au moins pendant quelques mois ou quelques années, les enfants suivants devront, dès le début, la partager. »

« Un autre facteur possible est décrit par l’hypothèse du tutorat : un aîné peut “tutorer” ses frères et sœurs plus jeunes, leur expliquant comment le monde fonctionne, etc. »

« Apprendre aux autres est très exigeant en termes cognitifs, les enfants doivent se souvenir de leurs propres connaissances, les structurer et réfléchir à une façon adaptée de l’expliquer à des plus jeunes, ce qui apporte une amélioration de l’intelligence chez certains aînés. »