Deux parents britanniques se sont faits tatouer la marque de naissance rouge qui couvre le corps de leur fille, afin qu’elle ne se sente pas isolée.
D’après un article du Mirror, la petite Honey-Rae Phillips, âgé de 18 mois, est née avec une marque qui a grandi avec elle et occupe à présent près de la moitié de son flanc droit.
Sa maman de 40 ans, Tanya Phillips, explique que la marque est un effet secondaire des problèmes de santé qu’a connu sa fille après sa naissance.
Comme elle le raconte au Mirror,
« À sa naissance, elle a eu beaucoup de problèmes pour respirer et elle a dû être transportée dans une unité de soins spécialisés. Quand je suis allée la voir, elle était dans un petit incubateur c’est alors que j’ai repéré la marque. Ça a brisé mon cœur.
Je n’ai pu que pleurer et pleurer, en sachant que mon bébé resterait marqué à vie. »
Les Phillips, qui ont trois autres enfants, couvraient les jambes d’Honey-Rae dès qu’ils sortaient pour éviter les regards des étrangers.
L’été dernier, quand elle a passé un short pour la première fois, ça n’a été que pour entendre un couple de personnes âgées faire des messes basses à son passage.
Pour Tanya Phillips, « Je savais que si des adultes pouvaient être aussi insensibles, alors à l’école, les autres enfants seraient eux aussi méchants sans en avoir forcément conscience. »
C’est alors qu’elle et son mari Adam ont réalisé que leur fille serait bien plus heureuse si elle n’était pas la seule à ressembler à ça.
Ce couple de Grimsby a donc décidé de faire tatouer les marques de naissance d’Honey-Rae sur leurs propres corps, pour lui rappeler qu’elle pourrait toujours compter sur l’amour de ses parents.
Adam s’est fait faire son tatouage à Noël dernier, comme cadeau pour sa femme.
Ça lui a coûté l’équivalent de 110 € et a duré environ deux heures et demie.
La semaine dernière, pour son 40e anniversaire ce fut au tour de Tanya de faire le même tatouage.
« C’était incroyablement douloureux, surtout que j’ai fait recouvrir un ancien tatouage en étoile par une fleur, mais chaque seconde de tiraillement en valait le coup. » raconte t’elle.
« Quand les gonflements ont commencé à s’apaiser, je l’ai montré à Honey-Rae. Elle l’a touché doucement, elle a souri et m’a dit « pareil ! » en désignant sa propre jambe. »
Tanya raconte que sa fille adore maintenant toucher les tatouages de ses parents puis sa propre marque de naissance, en riant aux éclats à chaque fois.
Ce tatouage est une forme d’art corporel bien plus extrême que tout ce qu’elle aurait pu imaginer, mais s’il permet à sa fille ne plus jamais se sentir différente, alors Tanya Phillips estime que ça en valait totalement la peine.